Sa relative petite taille — elle ne fait que 1,25 m de haut pour un poids de 175 kg[2] — et surtout sa proximité du rivage, ne manquent pas de surprendre les touristes.
Vandalisme
La statue fut vandalisée plusieurs fois et à chaque fois restaurée. Par exemple :
le , la tête fut sciée et dérobée par des artistes engagés du mouvement situationniste, parmi lesquels Jørgen Nash. Elle ne fut jamais retrouvée et une nouvelle tête fut fabriquée et placée sur la statue ;
le , son bras droit fut enlevé, et rendu deux jours plus tard par deux jeunes vandales ;
en 1990, on échoua à lui enlever la tête encore une fois, tout en laissant une coupure de 18 cm dans le cou ;
le , elle fut décapitée pour la seconde fois ; les coupables ne furent jamais identifiés, mais la tête fut rendue anonymement, et remise en place le ;
on barbouilla la statue plusieurs fois, notamment en 1961 où on lui teignit les cheveux en rouge et où on lui peignit un soutien-gorge ;
le , elle fut probablement dynamitée pour l'arracher à son socle[3] ;
elle fut aussi drapée d'une burqa, affublée d'un godemichet ;
dans la nuit du samedi 20 au dimanche , elle a été enveloppée de deux tissus rouge et bordeaux, une tenue d’inspiration musulmane, avec la tête recouverte d'un voile.
C'est pourquoi la statue présentée dans le port de Copenhague a toujours été une copie. Le premier moulage est conservé dans un lieu tenu secret.
Tourisme
Du au , La Petite Sirène est placée dans le Harbour Pool au centre du pavillon danois de l'Exposition universelle de 2010 à Shanghai où 70 millions de personnes peuvent voir le symbole emblématique de la capitale danoise, tandis que dans le port de Copenhague les touristes peuvent voir son image sur grand écran en direct de Shanghai (installation de Ai Weiwei)[4].
Sa photographie ne peut pas être accessible sur un site tel que Wikipédia pour des raisons légales, le Danemark n'autorisant pas la liberté de panorama pour les œuvres d'art. Elle est sous copyright jusqu'en 2030, soit 70 ans après 1959, année de la mort de son créateur.
La Petite Sirène dans la littérature
Dans son roman L'Abominable Sirène, l'auteur Gérard de Villiers fait référence à cette statue dans le titre de son roman, dans la photographie de couverture et dans la description de l'un des personnages féminins de l'action, assimilé à La Petite Sirène.
Notes et références
↑(en) « Ellen Price », sur ballerinagallery.com (consulté le ).