Le croiseur mixte La Pérouse, mis en service à Brest en 1877, est représentatif d'une époque de transition : ce navire de guerre est doté d'une artillerie moderne (des canons protégés par des tourelles pivotantes appelées « barbettes »), mais sa coque est en bois et il dispose d'un système de propulsion mixte combinant voiles et vapeur[1].
« Le 30 juillet 1898, le croiseur La Pérouse transportant le général Gallieni dans le cadre de sa mission à Madagascar est victime d’une rupture de ses chaînes d’ancres et s’échoue sur les hauts-fonds de la côte malgache ». Le 5 novembre suivant, l’affaire passe en jugement devant le conseil de guerre maritime de Toulon qui retient la "fortune de mer" liée à la météo. La question de la négligence ou de l'incompétence du commandement reste cependant posée car l'état de la mer ne s'est dégradé semble-t-il qu'après l'échouage. L'hypothèse d'une collision avec une épave non repérée a été également avancée[2].
Bateaux ayant porté le même nom
Un bâtiment hydrographique (1938), saisi par les Allemands qui lui donnent le nom de SG4 Merkur. Récupéré en 1945, il prend le nom de La Pérouse et devient un aviso de 1re classe.
↑Pages 30 et suivantes : Jean-Baptiste Bruneau, « Un Breton contre la marine de la Belle Époque », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest , 123-2 | 2016, mis en ligne le 28 juillet 2018, consulté le 23 mars 2020. URL : ; DOI : https://doi.org/10.4000/abpo.3291
Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN978-2-35678-056-0)
Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (lire en ligne)
(en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]
(en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]