En passant devant une masure en ruine, le narrateur se fait conter l’histoire de la famille Sauvage qui y habitait.
Le père, un braconnier, avait été tué par les gendarmes. Peu après, le fils partit à la guerre et ne donna plus de nouvelles.
Un jour, la mairie place chez la mère Sauvage quatre soldats prussiens des troupes d’occupation. Un mois passe. Elle reçoit une lettre l’avisant de la mort au combat de son fils. Elle garde son chagrin pour elle, fait à manger aux soldats et monte du foin dans le grenier où ils couchent. À la nuit tombée, quand les soldats dorment, elle met le feu à sa ferme. Les soldats périssent tous les quatre. Le lendemain matin, elle avoue tout à l’officier qui l’interroge et elle est fusillée sur place, contre le mur de sa ferme.