Cette histoire se déroule dans un futur éloigné, où règne un chaos larvé et où de nombreuses factions se livrent un combat perpétuel ; le pouvoir est aux mains d'une famille d'empereurs très puissants, vivant sur une planète en or.
Les Méta-Barons sont des mâles issus de la même lignée et sont considérés comme les guerriers les plus puissants de l'univers.
Chaque génération de la famille comporte son Méta-Baron et la tradition veut que chaque fils soit toujours plus puissant que son père, c'est pour cette raison qu'à l'âge de 16 ans le fils doit triompher de son père et le tuer en combat singulier. La mutilation est également un rite initiatique des Méta-Barons : Othon est castré, Aghnar n'a pas de pieds, Tête d'acier pas de tête, il manque une main à Aghora, et, une oreille et une partie de son cerveau à Sans-Nom.
En 2015, le Méta-Baron connaît une suite à ses aventures dans une nouvelle série intitulée Méta-Baron. Ce nouveau cycle, prévu en 8 tomes et basé sur un synopsis d'Alejandro Jodorowsky, est scénarisé par Jerry Frissen et dessiné par Valentin Sécher (tomes 1 et 2), Niko Henrichon (tomes 3 et 4) ainsi que deux autres dessinateurs chargés de la seconde moitié du cycle. Le 1er tome Wilhelm-100, le Techno-Amiral paraît le chez Les Humanoïdes Associés[2].
Narration
L'histoire met en scène deux robots, Tonto et Lothar, tous deux au service de l'actuel Méta-Baron, "Sans-Nom", alors qu'ils attendent son retour au méta-bunker (une espèce de forteresse volante géante, foyer de "Sans Nom") depuis plusieurs années.
Lothar, qui possède une personnalité très infantile, s'ennuie ferme, Tonto entreprend alors de lui raconter l'histoire de la caste de leur maître.
Le récit est donc narré par Tonto durant la quasi-intégralité de la série, en flashback continu, entrecoupé de scènes dans le présent où Lothar subit en général les brimades et insultes de Tonto.
Clin d'œil à San Ku Kaï. Il est important de constater que Tonto, ressemble trait pour trait à Sidéro, le Robot de la série télévisée japonaise Uchu kara no messeji : Ginga taisen, connue en France sous le nom de San Ku Kaï, et dont il porte en réalité le nom original.
Des éléments de la BD sont empruntés au synopsis avorté de Dune. Par exemple, Othon le Trisaëul ayant perdu son sexe et donnant une goutte de son sang pour procréer était initialement prévu dans le script du film pour expliquer la naissance de Paul Atréïdes, fils d'un Duc Leto infertile. Les meta-vaisseaux organiques devaient également figurer dans le film (voir documentaire Jodorowsky's Dune ). La boite où les méta-barons testent leur résistance par l'auto-mutilation est une référence directe au Gom Jabbar de Dune
Notes et références
↑L'orthographe « métabaron » est également fréquente, mais celle retenue pour l'intégrale de la série est bien « Méta-Baron » (avec deux majuscules et un trait d'union).
↑« Méta-Baron », sur www.humano.com (consulté le )
Annexes
Bibliographie
Henri Filippini, « La Caste des Méta-Barons », dans Dictionnaire de la bande dessinée, Bordas, (ISBN9782047299708), p. 134-135.
Alexandro Jodorowsky et Juan Giménez, La Maison des ancêtres : la caste des méta-barons, Les Humanoïdes associés, 2000.
Aurélien Mérard, « La dimension symbolique de la prothèse cybernétique dans La Caste des Méta-barons d’A. Jodorowsky et J. Gimenez », dans Jérôme Goffette (dir.), Science-fiction, prothèses et cyborgs, Books on Demand, (ISBN978-2-32218-849-9, lire en ligne), p. 161-178.