Un collège est marqué par une grève générale. Alors que la plupart des professeurs sont absents, certains vont tenter de faire continuer à vivre l'établissement. Virginie Thévenot, une professeure de mathématiques tout juste nommée, va alors en profiter pour tenter une expérience inédite avec un petit groupe d’élèves. Aidée par Ousmane, professeur de technologie, elle veut laisser les élèves faire ce qu’ils veulent ! Cette idée va provoquer une petite révolution et bouleverser la vie de toutes les personnes de l’établissement, car le principal et les autres professeurs sont loin d'être convaincus.
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Le scénario a été développé après une discussion entre le réalisateur-scénariste Alexandre Castagnetti et Brigitte Maccioni, présidente d'UGC sur la notion d'utopie dans le cinéma pour faire évoluer la société. Le sujet de l'Éducation est très vite apparu. Alexandre Castagnetti développe ensuite son scénario avec Béatrice Fournera, avec laquelle il avait coécrit Tamara Vol.2. Ils prennent notamment conseil auprès de François Taddei, chercheur spécialisé dans l'éducation et de Ramïn Farhangi, introducteur de l'éducation démocratique en France. Le réalisateur s'entretient également avec plusieurs professeurs, dont sa propre mère, et s'inspire d'ouvrages comme Libre pour apprendre de Peter Gray et Le Maître ignorant de Jacques Rancière[1].
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Sur le site AlloCiné, qui recense 15 critiques de presse, le film obtient la note moyenne de 2,9⁄5, la presse étant globalement favorable[3].
Pour la critique de 20 Minutes, « Le réalisateur de Tamara confirme ici qu’il sait capter et restituer la force vive de la jeunesse »[4]. Pour Le Monde, « Cette dialectique de l’idéalisme et du réalisme, de l’enchantement et de la désillusion, de la comédie et du drame, droit héritée de Frank Capra, Alexandre Castagnetti la distribue avec talent. C’est elle qui rend son film si plaisant et, en même temps, propice à la réflexion »[5].
Pour Samuel Douhaire de Télérama, « Le premier long métrage d’Alexandre Castagnetti se situe, lui, en tête de classe grâce à la qualité d’écriture de ses dialogues, à des personnages qui, pour la plupart, dépassent les clichés, et à une vision de l’enseignement résolument positive sans tomber dans l’angélisme »[6].
Dans les critiques les plus négatives, on peut citer celle de Première : « Solidement interprété, rythmé, L’école est à nous perd cependant de son impact à cause d’un trop plein de bonnes intentions »[7]. Pour le quotidien régional La Voix du Nord, « Propos louable, mais démonstration sans surprise et peu convaincante. On a même droit à un parallèle entre collège et dictature (sic). Ça doit être pour rire. »[8].
Box-office
Pour son premier jour d'exploitation en France, L'école est à nous réalise 22 269 entrées, dont 5 040 en avant-première, pour 318 copies, ce qui lui permet de figurer à la quatrième place du box-office des nouveautés, derrière La Conspiration du Caire (26 690) et devant Mon pays imaginaire (1 712)[9]. Au bout d'une première semaine d'exploitation, le film totalise 112 901 entrées[10].