L'Art de l'écriture pure en musique (en allemand Die Kunst des reinen Satzes in der Musik) est un traité de théorie musicale de Johann Philipp Kirnberger (1721-1783), en deux parties publiées en 1774 et 1776-1777[1].
Kirnberger le dédie à la princesse Anna Amelie de Prusse. L'art de l'écriture pure en musique est une théorie de musique assez conservatrice, même pour l'époque, mais également non sans controverse, naissant des échanges de Kirnberger avec de grands maîtres de la musique comme C.P.E. Bach, F.W. Marpurg, J.N. Forkel ou J.F. Agricola.
Le grand nombre d'exemples notés est impressionnant, ainsi que les nombreux extraits de J.S. Bach publiés pour la première fois (quatre résolutions de canons de la partition de L'Offrande musicale BWV 1079 ainsi que le Christe eleison de la Messe en la majeur).
Contenu
La première partie du traité est consacrée à des points de théorie, à l'harmonie, aux modulations et au contrepoint simple. La deuxième partie est consacrée à l'accompagnement, à la « mélodie fluide »[2], au rythme et au contrepoint double.