Le Dr Jack Griffin est un scientifique qui a inventé une substance qui rend invisible. Mais l'ayant essayée sur lui-même, il se retrouve dans un état d'invisibilité dont il ne peut sortir, malgré ses efforts pour fabriquer un antidote.
La substance ayant par ailleurs une action néfaste sur l'esprit, son caractère naturellement aimable est devenu d'une extrême agressivité. Ayant loué une chambre dans une auberge, il brutalise les aubergistes, les voisins et un policier, avant de s'enfuir.
Il se rend alors chez son collègue le Dr Arthur Kemp, auquel il fait part de ses projets criminels en exigeant sa collaboration. Ils se rendent d'abord à l'auberge pour récupérer des documents qu'il avait abandonnés et y tue un policier. Le Dr Arthur Kemp prévient le Dr Cranley, sa fille Flora ainsi que la police.
Claude Rains incarne pour la première fois le personnage principal d'une production américaine[1]. Son personnage apparaît à l'écran le plus souvent bandé et complètement recouvert de vêtements afin de masquer son invisibilité.
Sorti en , L'Homme invisible est un gros succès au box-office, juste après King Kong.
Ce film fait partie des nombreuses références de la chanson d'introduction du Rocky Horror Picture Show : Double feature.
Jean-Michel Durafour, L'Homme invisible de James Whale. Soties pour une terreur figurative, Rouge profond, "Débords", 2015, 176 p. (ISBN978-2915083804)
Barbara Le Maître, « Film, rêve : histoires d’empreintes (L’Homme invisible, James Whale, 1933) », dans Marie Martin et Laurence Schifano (dir.), Rêve et cinéma : Mouvances théoriques autour d'un champ créatif, Presses universitaires de Paris Nanterre, , 314 p. (ISBN9782840161035, lire en ligne), p. 249-261