Longs de 92,30 mètres et larges de 8,10, ils ont un tirant d'eau de 4,40 mètres et peuvent plonger jusqu'à 80 mètres. Ils déplacent en surface 1 572 tonnes et en plongée 2 082 tonnes. Propulsés en surface par deux moteurs diesel d'une puissance totale de 6 000 chevaux, leur vitesse maximum est de 18,6 nœuds. En plongée, la propulsion électrique de 2 250 chevaux leur permet d'atteindre 10 nœuds.
Appelés aussi « sous-marins de grandes croisières », leur rayon d'action en surface est de 10 000 milles nautiques à 10 nœuds et en plongée de 100 milles nautiques à 5 nœuds.
Mis en chantier le avec le numéro de coque Q167, L'Espoir est lancé le et mis en service le . Le , il quitte Toulon avec le Phénix à destination de l'Indochine, où ils arrivent le [1]. Le , il participe à des manœuvres d'entraînement au cours desquelles le Phénix disparaît corps et biens[2].
Le , L'Espoir est envoyé à Diego-Suarez, sur l'île de Madagascar, avec le Vengeur, le Monge et le Pégase. Ils y arrivent le . Il quitte Madagascar avec le Vengeur pour Toulon, où ils sont placés en réparation à partir de . Il y sont tous les deux sabordés avec la flotte française le . Il est démantelé de mars à .
Notes et références
↑Un carnet de bord personnel manuscrit, d'un marin de l'aviso Rigault-de-Genouilly, mentionne la présence du sous-marin le 28/11/1938 à Saïgon.