Parmi les arias les plus connues de l'opéra figurent Ô douce nuit, la sérénade pour ténor Tandis que tout sommeille (enregistrée par Roberto Alagna entre autres[1]) et la pièce en coloratureJe romps la chaîne qui m'engage. Le compositeur a admis que cette dernière aria n'avait aucune fonction dramatique mais qu'il avait voulu donner à sa soprano étoile Marie-Jeanne Trial (« la plus belle voix jamais formée par la nature ») « une occasion de briller[2] »… Le musicologue David Charlton avance que Mozart et son librettiste Lorenzo da Ponte connaissaient l'opéra de Grétry qui les a influencés lors de la composition des Nozze di Figaro.
Le Bampton Classical Opera a interprété l'opéra en anglais en 2012. Le rôle d'Isabelle était chanté par la soprano australienne Martene Grimson.
Le riche marchant Don Lopez ne veut pas que sa fille Léonore, jeune veuve, se remarie. Elle est cependant amoureuse du maladivement jaloux Don Alonze. Isabelle, sœur d'Alonze et amie de Léonore, est poursuivie par son tuteur qui veut l'épouser. Celui-ci est chassé par l'officier français Florival et Isabelle se réfugie chez Léonore. Alonze le jaloux le prend pour un amant secret de Léonore (Isabelle porte un voile). Léonore est ennuyée de la jalousie de Don Alonze. Florival arrive chez elle à la recherche de la mystérieuse étrangère qu'il a sauvée et dont il est maintenant amoureux. La femme de ménage Jacinte lui dit que la maison appartient à Leonore et il suppose à tort qu'elle est la femme qu'il cherche. Alonze surprend Florival chanter une sérénade (Tandis que tout sommeille) à « Léonore » et s'emporte dans une nouvelle crise de jalousie. Florival et Alonze s'affrontent de nuit dans le jardin.
Ils sont tous deux soulagés de constater qu'ils ne sont pas rivaux quand Alonze reconnaît enfin sa sœur. Alonze vient de faire un héritage qui lui permet d'épouser Léonore et Florival épouse Isabelle.
Enregistrement
L'Amant jaloux, avec Mady Mesplé, Bruce Brewer, Jules Bastin, Danièle Perriers, Orchestre philharmonique de la RTB, dirigé par Edgard Doneux (EMI, 1978 ; réédité sur CD EMI 7243 5 75263 2 6, 2002)