Kohei Saito commence à militer politiquement après la crise économique de 2008, qui génère au Japon une soudaine montée du chômage et affecte particulièrement les travailleurs précaires. Il participe à fonder dans son université un syndicat visant à améliorer les conditions de travail des jeunes. L'accident nucléaire de Fukushima en 2011 le conduit à s'intéresser aux problématiques environnementales[1].
Kohei Saito milite pour un Degrowth communism (« degrowth-communisme »), mettant en lumière l'intrication du capital, de la nature et de la société. Il souligne l'importance, selon lui, de la commonisation[N 1] de la production et du municipalisme, en s'appuyant sur le cas de Barcelone[2]. La ville est membre des Fearless cities (« Villes sans peur »)[3]. La conception municipaliste transparaît dans la Barcelona climate emergency declaration (« Déclaration d'urgence climatique de Barcelone ») de 2020[4].
Publications
La nature contre le capital : l'écologie de Marx dans sa critique inachevée du capital [« Natur gegen Kapital. Marx’ Ökologie in seiner unvollendeten Kritik des Kapitalismus »] (trad. de l'allemand), Syllepse, coll. « Mille marxismes », (1re éd. 2017), 352 p. (ISBN978-2-84950-951-7).