Le kilogrammètre (symbole : kgm) est une ancienne unité de travail mécanique représentant le travail nécessaire à l’élévation d’une masse d’un kilogramme à la hauteur d’un mètre[1]. Cette unité a été définie par Poncelet[2] en 1826[3], afin de nommer l'unité utilisée par Navier[4], lequel écrivait k×m ou kil.x mèt.. L'unité de puissance associée est le kilogrammètre par seconde (kgm/s).
Ces unités ont été employées en France, y compris dans l'enseignement, jusqu'en 1961 lorsque le Système international est adopté[5] ; elles sont alors remplacées par le joule, watt, etc..
↑H. Resal, Éléments de mécanique : rédigés d'après les programmes d'admission pour l'École polytechnique adoptés par l'Université impériale, …, extraites des leçons de mécanique physique, professées de 1838 à 1848, à la faculté des sciences de Paris, par M. Poncelet, Mallet-Bachelier, (lire en ligne), p. 51
↑Alexandre Baudrimont, Dictionnaire de l'industrie manufacturière, commerciale et agricole, vol. 9, J. B. Baillière, (lire en ligne), p. 12
↑J.-V. Poncelet, Cours de mécanique appliquée aux machines, 1826 (p. 5 de l'édition publiée par M. X. Kretz, lire en ligne) : la notation de Navier « revient à prendre pour unité de travail 1 kilogramme, élevé à 1 mètre de hauteur, unité que nous nommerons simplement kilogrammètre ».
↑Bélidor, Architechture hydraulique, Firmin Didot, Paris, 1819 ; addition de Navier, p. 534 (lire en ligne). - Denis Forest, Fatigue et normativité, Revue Philosophique de la France et de l'Étranger, t. 191, n° 1, janvier-mars 2001, pp. 3-25 (lire en ligne).
↑Le 3 mai 1961, le Système international d'unités est rendu légal en France avec la publication du décret n° 61-501.