Elle a été deux fois championne olympique (en 1984 et 1988), quatre fois championne du monde et six fois championne d'Europe pour la RDA.
Biographie
Jeunesse
Le père de Katarina Witt, agriculteur, vient de Bessarabie (actuelle Moldavie) et sa mère, kinésithérapeute hospitalière, est arrivée de Poméranie en 1947. À cinq ans, Katarina Witt étudie et s'entraine à la Kinder-und-Jugendsportschule (école des sports pour enfants et adolescents) de Karl-Marx-Stadt (revenu en 1990 à son nom d'avant-guerre Chemnitz). À partir de 1977, elle est prise en charge par Jutta Müller.
Après la dissolution de la Stasi, elle est interrogée et on l'accuse d'un double jeu, la sportive ayant reçu un traitement privilégié de la part du régime (octroi d'un logement, d'une automobile de fonction, et d'un permis de voyager). Elle déclare à la suite des accusations « Je n’étais ni une informatrice ni une rebelle. Je n’étais pas non plus une victime – j’étais seulement un objet[1],[2]. ».
Carrière sportive
Katarina Witt, athlète charismatique, s'est d'abord fait remarquer par ses qualités techniques, ensuite par ses qualités artistiques : chaque création de nouveau programme était un événement, avec un thème, une histoire, une tenue, une coiffure (Carmen, West Side Story, Robin des Bois, La Liste de Schindler, programmes patinés sur des musiques de Michael Jackson, Prince, etc.).
Carrière artistique
Passée professionnelle après sa carrière amateur, Katarina Witt a joué le rôle titre dans le film Carmen on Ice (1990). En plus, elle a monté ses propres tournées[a], servi de modèle pour de nombreuses publicités, fait des apparitions dans des séries américaines, des films comme Jerry Maguire ou encore Ronin[3], a été l'égérie du photographe Vandystadt et a posé nue dans Playboy en [4].
Cette compétitrice restera dans les mémoires comme celle qui a amené le patinage artistique dans l'ère moderne et vers une médiatisation au sommet.
Vie privée
Katarina Witt ne s'est jamais mariée et n'a pas d'enfant. La presse a fait écho de plusieurs histoires amoureuses comme par exemple avec Richard Dean Anderson[5], Wladimir Klitschko[6]...
↑En 1994, elle a créé sa propre société With Witt Sports & Entertainments.
Références
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↑« Katarina Witt, icône glamour de la RDA », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Katarina Internet Archive, Katarina Witt, mes dossiers secrets [une star du patinage face à la Stasi], Paris : AJ, (ISBN978-2-84157-002-7, lire en ligne)
↑(en) Lutz D. Schmadel, Dictionary of Minor Planet Names, Springer Science & Business Media, (ISBN978-3-642-29718-2)
Annexes
Bibliographie
(de) Johanna Beisteiner, Kunstmusik in Eiskunstlauf, Synchronschwimmen und rhythmischer Gymnastik von 1990 bis zur Gegenwart [« Musique artistique en patinage artistique, natation synchronisée et gymnastique rythmique de 1990 à nos jours »] (Thèse de doctorat), Vienne, Universität für Musik und darstellende Kunst Wien, , 379 p. (résumé) — contient une analyse détaillée de Carmen on Ice (chapitre II/2, pages 105-162).
Katarina Witt, Katarina Witt, mes dossiers secrets, une star du patinage face à la Stasi, AJ, 2004.