Célèbre pour son château, elle s'appelait jusqu'en 1718 Wendisch Wusterhausen, c'est-à-dire Wusterhausen des Wendes, pour devenir ensuite Königs Wusterhausen, Wusterhausen du Roi.
Une écluse barre la rivière Dahme à la hauteur de la ville de Königs Wusterhausen.
La première mention du nom de la cité remonte à 1320. La ville fut d'abord une forteresse polonaise connue sous le nom "Vostroźn" en langage bas-sorabe ou "Wustrow" en polabe, dialecte slave aujourd'hui disparu. Le toponyme pourrait signifier île fortifiée selon l'écrivain allemand Theodor Fontane et le cartographe Heinrich Berghaus[réf. nécessaire]. Lors de la colonisation germanique de l'Europe orientale, le nom de la cité fut germanisé en Vostrog, puis en Wuster.
En 1944 fut érigé un camp annexe de Sachsenhausen pour juifs et Polonais. Ce camp de travail pour la production de guerre a accueilli des juifs du ghetto de Lodz au moment de sa liquidation, pour travailler dans une usine de préfabriqués pour les victimes des bombardements. Les femmes et les enfants ont d'abord été déportés à Ravensbrück, puis en février 1945 à Königs Wusterhausen. Le camp a été libéré le 26 par l'Armée rouge[1].
Curt von François (1852-1931), géographe et cartographe mort à Königs Wusterhausen.
Bernhard Grund (1872-1950), homme politique mort à Königs Wusterhausen.
Walter Riedel (1902-1968), ingénieur né à Königs Wusterhausen.
Jörg Schmidt-Reitwein (1939-), directeur de la photographie né à Königs Wusterhausen.
Judith Arndt (1976-), cycliste née à Königs Wusterhausen.
Linda Teuteberg (1981-), députée au Bundestag née à Königs Wusterhausen.
Notes et références
↑(de) Andreas Weigelt: Königs Wusterhausen. In: Wolfgang Benz, Barbara Distel, Angelika Königseder: Der Ort des Terrors. Geschichte der nationalsozialistischen Konzentrationslager, vol. 3: Sachsenhausen, Buchenwald. Beck, München 2006