Selon la tradition, Adon le place comme dix-huitième évêque, à la suite d'Avit[1],[2]. Ce dernier semble décéder entre 518[2],[4] et 525[5].
Ulysse Chevalier, dans le Regeste dauphinois (1912), et Louis Duchesne (1794) considèrent que l'évêque Julianus présent au concile de Lyon, vers 518-523[6], aux côtés de l'évêqueViventiole de Lyon, serait Julien de Vienne[2],[7]. Chevalier rappelle que même si la Vita s. Apollinaris a pu placer Saint Avit à ce concile, « le rang occupé par Julien après le métropolitain de Lyon et avant Apollinaire, semble bien indiquer qu'il était métropolitain de Vienne. »[6]
Il est présent — Julianus episcopus — au deuxième concile d'Orléans du [1],[2],[8], où il tient le 23e rang parmi les évêques souscripteurs.
Culte
Considéré comme saint, Julien figure dans le calendrier liturgique du diocèse de Grenoble-Vienne le , aux côtés de saint Martin ainsi que de tous les anciens évêques de Vienne[9]. Il figurait dans le Martyrologe à la date du [3], de même que chez les Bollandistes[1].
Références
↑ abc et dUlysse Chevalier, Notice chronologico-historique sur les archevêques de Vienne : d'après des documents paléographiques inédits, Vienne, , 18 p. (lire en ligne), p. 7
↑ abcd et eLouis Duchesne, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule. Provinces du Sud-Est (tome premier), vol. 3, Paris, Thorin et fils, , 356 p. (lire en ligne), p. 147.
↑ a et bLouis Duchesne, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule. Provinces du Sud-Est (tome premier), vol. 3, Paris, Thorin et fils, , 356 p. (lire en ligne), pp. 188-189.
↑Gérard Lucas, Vienne dans les textes grecs et latins: Chroniques littéraires sur l'histoire de la cité, des Allobroges à la fin du Ve siècle de notre ère, MOM Éditions, coll. « Travaux de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée », , 345 p. (ISBN978-2-35668-185-0, lire en ligne), pages 247-270 : « Adon de Vienne, Chronique », notamment le « Tableau récapitulatif de la liste des évêques de Vienne jusqu'à Avit ».
↑ a et bUlysse Chevalier, Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349 (Tome 1, Fascicules 1-3), Impr. valentinoise, (lire en ligne), pp. 55-56.
↑Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349 (Tome 1, Fascicules 1-3), Impr. valentinoise, (lire en ligne), p. 60, Acte n°343.