Son champ pictural, de facture conventionnelle, couvre les paysages et les animaux.
Biographie
Entourage familial
Julien (Joseph Julien) De Beul, né à Molenbeek-Saint-Jean le , est le fils légitimé de Frans De Beul (1849-1919), artiste peintre, et de Jeanne Callewaert (1850). Julien De Beul a deux frères : Armand (1874-1940), également peintre, et Oscar (1881-1929), sculpteur[1].
Julien De Beul épouse à Wez-Velvain, sans obtenir le consentement de ses parents, le Zélia Catherine Guelton (1876-1917), servante, dont il n'a pas de postérité, mais le couple, résidant rue d'Autriche no 1 à Bruxelles, élève Jeanne Guelton (1900-1982), nièce de la mariée[2].
Formation
Julien De Beul, initialement élève de son père, étudie ensuite à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, où Joseph Stallaert et Joseph van Severdonck sont ses professeurs. En , il concourt pour le prix Donnay, récompensant les jeunes artistes, où sa représentation peinte d'après nature, du site des Étangs de Groenendael remporte le premier prix, assorti d'une somme de 1000 francs[3]. En revanche, lorsqu'en 1895, il se présente aux épreuves préparatoires du Prix de Rome belge en peinture, Julien De Beul n'est pas retenu parmi les six candidats admis à se prendre part au concours définitif[4].
Carrière
Julien De Beul meurt peu avant 1909, son épouse étant désignée comme veuve le .
Œuvres
Caractéristiques
Son champ pictural, de facture conventionnelle, couvre les paysages mettant en scène des personnages, telles des laitières et également des animaux.
Œuvres en vente
Esclaves gaulois tirant une araire sous la surveillance d’un cavalier romain, esquisse vendue en 2023 à l'hôtel Drouot[5].