Après avoir obtenu son diplôme de licence en sciences économiques et financières à l’université libre de Bruxelles en 1967, il a exercé les hautes fonctions suivantes au service de la République du Zaïre :
Conseiller économique au Bureau du Président de la république (1967-1969) ;
Directeur-adjoint du Bureau du Président de la république (groupe de conseillers du président Joseph Mobutu avec plusieurs autres jeunes universitaires congolais[1]) ;
Président de la Cour de comptes (de novembre 1988 à janvier 1990).
Ministre des Finances et du Portefeuille dans le gouvernement Tshisekedi de 1997[3] ;
Parallèlement à ces fonctions, il a été enseignant à l’université de Kinshasa où, rattaché à la Faculté des sciences économiques, il était titulaire du cours d’économie internationale en licence en sciences économiques.
En séjour en Europe depuis 1991, Jules-Fontaine Sambwa avait poursuivi jusqu’à son décès, le , ses recherches et études sur le développement en Afrique subsaharienne.
Par ailleurs, son souci de contribuer positivement à la réflexion des intellectuels de toutes origines sur l’émergence d’États de droit en Afrique subsaharienne, l’avait amené à accepter en 1994 le poste de Président du « Club Zaïre 2000 ».
Distinctions
Il a reçu les distinctions honorifiques suivantes :
Commandeur de l’ordre national de la République tunisienne (Tunisie).
Fondation Sambwa
Une fondation portant son nom fut créée après son décès. Celle-ci octroie des bourses aux meilleurs étudiants (lauréats) des universités de Kinshasa. Parmi les lauréats ayant bénéficié de ces bourses, l'on compte Ghislain Batakela Ngalula (2003)[réf. nécessaire], Hugues Mokengoy (2006)[4], Jules Ndambu (2008)[5], Jean-Paul K. Tsasa Vangu (2009)[6], Guillaume Kulonga Nana (2010)[réf. nécessaire], Dandy Matata Amsini (2012)[7].