Il est le fils de John Dillon, boulanger, et de Rose-Anne O'Neil[1]. Il étudie à l'université McGill[1]. Il est admis au Barreau le [1]. Il exerce la profession d'avocat à Montréal[1]. De 1907 à 1924, il est fonctionnaire municipal, comme secrétaire du service de la voirie de Montréal[1].
Après l'élection générale de 1931, Dillon est l'un des rares députés du Parti libéral dont l'élection n'est pas contestée devant les tribunaux. Il est alors chargé par le Parti libéral d'être le proposeur à l'Assemblée législative de la Loi modifiant la loi des élections contestées de Québec (22 George V, c. 20). Pour cette raison, son nom est resté associé à cette loi, parfois connue sous le sobriquet de « loi Dillon ». Par l'adoption de cette loi a effet rétroactif, les députés du Parti libéral empêchent les tribunaux de poursuivre l'étude des contestations de leurs élections[3],[4],[5].
↑Robert Rumilly, Histoire de la province de Québec, tome XXXIII, Fides, 1961, 261 pages, aux pages 18 à 22
↑Réal Bélanger, Richard Jones, Marc Vallières, Les grands débats parlementaires 1792 - 1992, Presses de l'université Laval, 1994, 487 pages, (ISBN978-2-7637-7357-5), chapitre 28, « La loi Dillon (1931) », aux pages 88 à 90. (Extraits disponibles sur Google books, page consultée le 17 juillet 2013)