John de Vere, 16e comte d'Oxford (1516 - ) est le fils de John de Vere (15e comte d'Oxford) et d'Elizabeth Trussell, fille d'Edward Trussell. Il est titré Lord Bolebec de 1526 à 1540 avant de succéder à son père.
Carrière
Bien qu'il n'ait jamais eu d'importance à la cour des Tudor [1] le soutien du 16e comte à la reine Mary contribue à son accession au trône en 1553[2] bien qu'il n'ait reçu aucune promotion de sa part [3]. Pendant son règne, il est actif en tant que principal magnat de l'Essex [4]. Sous Marie, les hommes et les femmes d'Essexsoupçonnés d'hérésie contre le catholicisme sont amenés devant Oxford pour être inculpés, puis transférés à l'évêque de Londres pour examen. Parmi ses prisonniers, au moins seize sont condamnés et brûlés, à commencer par son ancien serviteur, Thomas Hawkes[5] qui est brûlé à Coggeshall le 10 juin 1555[6]. Il est suivi par Nicholas Chamberlain, William Bamford et Thomas Ormond. Le 28 avril 1556, six autres hommes inculpés par le comte sont brûlés à Colchester. Un septième, John Routh, est exécuté le 27 juin.
Le comte est connu comme un sportif, et comme plusieurs nobles de son époque, il entretient une compagnie d'acteurs. La troupe, connue sous le nom d'Oxford's Men, est entretenue par le comte de 1547 jusqu'à sa mort en 1562[9],[10]. Son cercle comprend l'érudit et diplomate Sir Thomas Smith et ses beaux-frères, les poètes Henry Howard, comte de Surrey et Edmund Sheffield, 1er baron Sheffield, et le traducteur Arthur Golding[11].
↑Nelson, Alan H. (2003), Monstrous Adversary: the life of Edward de Vere,17th Earl of Oxford, Liverpool University Press, (ISBN978-0-85323-678-8), p. 33.
↑MacCulloch, Diarmaid (1984), The Vita Mariae Angliae Reginae of Robert Wingfield of Brantham, Royal Historical Society, pp. 263–4, 266.
↑Loades, David (1989), Mary Tudor: A Life, Basil Blackwell, pp. 181–184.