Jinamitra serait originaire du Cachemire. Il a travaillé au monastère de Samye, sous l'égide du roi tibétain Trisong Detsen[5].
Il a traduit des textes du Vinaya, dont le Prātimokṣa-sūtra et le Bhikṣuṇī-prātimokṣa-sūtra en collaboration avec Chokro Lui Gyeltsen. Il a traduit 86 sūtras, tels que le Mahāparinirvāṇasūtra, en collaboration avec Jñānagarbha et Devacandra, et l'Aksobhyatathāgatasyavyūhasūtra, avec Surendrabodhi et Yeshe De. Il a collaboré à la traduction de 7 textes dans la section tantra du Kangyur et de dix-neuf dans la section dhāraṇī[5].
Jinamitra a traduit 51 textes dans le Tengyur, principalement dans les sections Vinaya, Cittamatra, Madhyamaka et Abhidharma. Il s'agit notamment du Śāntideva Śikṣāsamuccaya et des œuvres de Vasubhandu, Nāgārjuna , Asaṅga et Guṇaprabha, ainsi que des œuvres de ses contemporains au Tibet Vimalamitra et Kamalaśīla[5].
Il aurait été professeur des maîtres indiens Siṃhamukha et Lotsāwa Candra. Ses élèves tibétains comprenaient Kawa Peltsek et Lhalung Pelgyi Dorje[5].
Références
↑(en) « Jinamitra », sur Tibetan-English Dictionary, Dharma Glossaries and Resources, (consulté le )
↑(en) Otake Susumu, « On the origin and early development of the Buddhāvataṃsaka Sūtra », dans Imre Hamar (éd.), Reflecting Mirrors: Perspectives on Huayan Buddhism, Wiesbaden, Harrassowitz Verlag, coll. « Asiatische Forschungen », .