La candidature papou-néo-guinéenne a été choisie lors de la réunion du du Conseil des Jeux du Pacifique qui s'est tenue à la clôture des mini-jeux de Rarotonga aux îles Cook. Elle l'a emportée dans un vote serré face aux Tonga, par 25 voix contre 22.
Les Jeux de 2011 à Nouméa avaient inclus pour la première fois des épreuves de handisport, en athlétisme uniquement. Pour les Jeux de 2015, des épreuves handisport ont à nouveau lieu en athlétisme, mais sont introduites également en tennis de table[2].
Nations participantes
En , les Comités nationaux olympiques d'Océanie décident d'autoriser des athlètes australiens et néo-zélandais à participer pour la première fois aux Jeux du Pacifique, à l'occasion des Jeux de 2015. Exclus jusque-là par crainte de leur domination écrasante, les deux pays sont invités à concourir uniquement aux épreuves d'haltérophilie, de rugby à sept, de tae kwon do et de voile, où d'autres nations océaniennes seraient aptes à les égaler[3].
Voici les vingt-quatre nations participantes[4]. Entre parenthèses, le nombre d'athlètes engagés par chaque pays[5]. Le pays hôte présente de loin la plus grande délégation, tandis que les Tokelau sont représentés uniquement par le joueur de squash Sam Iasona[6].
La cérémonie d'ouverture met en scène l'histoire et les cultures de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elle dépeint notamment l'histoire des échanges commerciaux et culturels entre la population motuphone (des environs de Port-Moresby) et la province du Golfe plus à l'ouest[7]. Un millier de personnes, représentant les diverses provinces et cultures du pays, prennent part à la cérémonie, dans le stade portant le nom de l'ancien gouverneur-général Sir John Guise[8]. Le bâton des Jeux est porté successivement par trois des athlètes papou-néo-guinéens les plus titrés : Ryan Pini, Steven Kari puis Dika Toua. Cette dernière active l'illumination d'un message (Wan solwara, one ocean) qui célèbre l'unité des peuples du Pacifique[8].
Le GilbertinDavid Katoatau, qui avait obtenu la première médaille d'or de l'histoire de son pays aux Jeux du Commonwealth de 2014, réitère sa performance et décroche les trois médailles d'or (arraché, épaulé-jeté et combiné) dans la catégorie des moins de 105 kg en haltérophilie[9].
L'Australien Malek Chamoun, aveugle, obtient l'or en haltérophilie dans la catégorie des moins de 85 kg, devançant ses adversaires valides[10].
L'équipe de football masculine des États fédérés de Micronésie des moins de 23 ans subit une défaite record face au Vanuatu (0-46), après s'être inclinée 0-30 face à Tahiti et 0-38 face aux Fidji[11],[12].
En force athlétique, le Tuvaluan Telupe Iosefa remporte la première médaille d'or jamais obtenue par son pays aux Jeux du Pacifique, toutes disciplines confondues[13].
En natation, la Néo-Calédonienne Lara Grangeon remporte douze médailles d'or (dont huit en épreuves individuelles), tandis que la Nouvelle-Calédonie domine cette discipline. Sa compatriote Emma Terebo en remporte huit, dont cinq en épreuves individuelles. Le Papou-Néo-Guinéen Ryan Pini (finaliste au 100 m papillon aux Jeux olympiques de 2008) obtient sept médailles d'or, dont six en épreuves individuelles.
En football masculin, la Nouvelle-Calédonie bat Tahiti en finale du tournoi, sur le score de 2-0[14]. Ces deux pays, non souverains, ne pouvant concourir pour obtenir une place aux Jeux olympiques d'été de 2016, une compétition parallèle est organisée, dans laquelle les Fidji battent le Vanuatu aux tirs au but en finale (0-0, t.a.b. 4-3), et se qualifient ainsi pour la première fois à un tournoi olympique. La Nouvelle-Zélande avait battu le Vanuatu 2-0 en demi-finale, avant d'être disqualifiée pour avoir sélectionné un joueur non-éligible[15].