On pense qu'elle a passé son enfance à Hambourg, Allemagne. En 1944, elle devient une gardienne auxiliaire au camp de concentration de Stutthoff SK-III, un camp de femmes, où elle brutalise les détenues, certaines à mort. Elle sélectionne aussi les femmes et les enfants pour les chambres à gaz. Elle fut si sévère que les femmes détenues la surnommèrent le Beau spectre[1]. Elle était considérée comme une meurtrière de « sang froid »[2].
Capture et procès
Jenny-Wanda Barkmann est une des accusées jugées au Procès du Stutthof. Elle s'enfuit de Stutthof à l'approche des Soviétiques. Elle fut arrêtée en mai 1945 alors qu'elle tentait de partir à la gare ferroviaire de Gdańsk. Elle devint une accusée dans le procès du Stutthof, où elle et les autres accusés (6 femmes et 9 hommes) vont devoir répondre de leurs crimes dans ce camp. Il a été dit qu'elle n'a pas cessé de pouffer de rire tout au long du procès[3], flirter avec ses gardiens de prison et se préoccupant de l'ordonnancement de sa coiffure pendant les dépositions de témoins. Elle fut reconnue coupable, après quoi elle déclara que « La vie est un plaisir et les plaisirs sont habituellement courts » [4].
Exécution
Elle fut exécutée par pendaison en public en compagnie des 10 autres condamnés du procès sur la colline de Biskupia Gorka près de Gdańsk le . Le sous-officier et commandant des gardiens SS, Johann Pauls, occupait le centre de la triple potence centrale. Elle fut cravatée[5] avec un nœud-coulant et pendue, avec les autres, à la première potence, depuis la plate-forme arrière d'un camion[6]. Elle fut la première à être projetée dans le vide. Elle avait environ 25 ans[7]. Les photographies disponibles sur Internet Femmes et pendues la montrent décoiffée[8]. Voir aussi la photo ci-contre.
Autres accusées du camp de Stutthof
Dans l'ordre de leur suspension aux potences, de gauche vers le centre :
Jenny-Wanda Barkmann, Aufseherin SS (première à être exécutée) ;
Ewa Paradies, Aufseherin SS (dernière à être exécutée) ;