Jeanne papillonne de garçon en garçon, dans l'attente du grand amour. Un jour, elle s'assied dans le métro en face d'Olivier, et c'est le coup de foudre réciproque. Après quelque temps, il lui révèle sa séropositivité.
Le film devait à la base s'appeler "Olivier a le sida"[1], mais le nom a été changé sous la pression des financeurs[2].
Le tournage du film se termine le [1] et a duré 7 semaines[3].
Autour du film
La première caractéristique du film est d'être une comédie musicale, à une époque où le genre a disparu depuis longtemps dans le cinéma français. Tournant le dos aux conventions, le film décline ses morceaux sur autant de rythmes et de tempos différents : world, musette, a cappella, tango, romance, aria, biguine, etc. sans aucun lien thématique, mais en composant une mosaïque variée.
Cette diversité fait écho à la construction du film qui intègre une bluette pleine de légèreté dans une réalité sociale précise et douloureuse. Ce choc des genres renvoie directement à l'univers de Jacques Demy, mort du sida, auquel un hommage est rendu sous la forme de couples effectuant en arrière-plan des pas de deux dans le style des Demoiselles de Rochefort, de la première chanson de Jeanne qui dit n'avoir jamais rêvé de l'homme de sa vie, contrairement à Delphine des Demoiselles, ou encore de la présence de son fils, Mathieu Demy dans le rôle du garçon formidable[2].
Seule Virginie Ledoyen est doublée (par Élise Caron). Tous les autres acteurs chantent leur propre rôle, y compris Mathieu Demy.
Élise Caron double également la brève intervention de la vendeuse du restaurant asiatique.
Le scénario vient d'une idée originale de Jeanne Balibar, non créditée au générique[4],[5].
↑ a et bNorine Raja, « « Jeanne et le garçon formidable », la comédie musicale qui chantait les années sida », Vanity Fair, (lire en ligne)
↑Franck Finance-Madureira, « Ressortie de "Jeanne et le garçon formidable" : rencontre avec Virginie Ledoyen, Martineau & Ducastel », Têtu, (lire en ligne)
↑Karelle Fitoussi, « Mathieu Amalric et Jeanne Balibar sur les traces de Barbara », Paris Match, (lire en ligne)
↑Hervé AUBRON, « Deux garçons enchantés. Rencontre sous le signe de Demy entre les deux coréalisateurs du film. Jeanne et le garçon formidable d'Olivier Ducastel et… », Libération, (lire en ligne, consulté le ).