Jean de Bonnay de Breuille , né le à La Harazée (Marne), mort le à Vienne-le-Château (Marne), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
États de service
Élève à l’École militaire de Paris le , il prend rang de sous-lieutenant le , et passe le , dans le régiment Royal des Vaisseaux. Lieutenant le , et capitaine le , il fait les guerres de 1792 et 1793 à l’armée du Nord. Il a le mollet droit emporté par un boulet le , à la bataille de Jemappes, où il commande le 1er bataillon de grenadiers de l’avant-garde.
Le , il passe adjudant de place à Hesdin, et le , il reçoit son brevet de chef de bataillon à la 95e demi-brigade d’infanterie de ligne, avec laquelle il fait les campagnes de l’an VII à l’an IX à l’armée du Rhin. Il est promu chef de brigade le , pour être employé comme commandant d’armes, mais ce n’est que le , qu’il obtient des lettres de service pour la place de Neuf-Brisach. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .
Le , il est appelé au commandement de Thionville, et le , il passe à celui de Nimègue. Après l’évacuation de cette place par les troupes françaises, il se redéploye avec sa garnison sur Maastricht, où il se fait remarquer pendant toute la durée du blocus.
Rentré en France en 1814, après la reddition de la ville, il est désigné le , pour prendre le commandement de Thionville. Il est confirmé dans son emploi pendant les Cent-Jours, et il remet cette place le , aux alliés. Il est admis à la retraite le .
A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 294.