Il suit les cours de l'École supérieure de guerre de 1893 à 1895 et en sort avec un brevet d'état-major, mention très bien classé 13e sur 80. Il est promu capitaine en 1896 et chef de bataillon en 1906.
Il effectue une grande partie de sa carrière à l'état-major de l'armée (1895-1897, 1900-1906, 1909-1914) où il est fortement imprégné par la doctrine de l'offensive à outrance de Grandmaison.
Il est promu lieutenant-colonel le . Le , il est affecté au 33e régiment d'infanterie d'Arras pour y prendre la succession de Pétain nommé le au commandement de la 4e brigade d'infanterie à Saint-Omer[6].
Première Guerre mondiale
Le , son régiment se met en route pour rejoindre le point de concentration du 1er corps d'armée puis entrer en Belgique.
Il est cité, à titre posthume, à l'ordre de l'armée :
« Officier de grand mérite, d'une intelligence et d'une vigueur remarquables ; tué le lendemain du jour où il venait d'être nommé au commandement d'une division. »
Association des écrivains combattants, Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre - 1914-1918, t. 3, Amiens, Edgar Malfère, coll. « Bibliothèque du Hérisson », , p. 674-680
Gérard Géhin et Jean-Pierre Lucas, Dictionnaire des généraux et amiraux français de la Grande guerre, 1914-1918, vol. L-Z, t. 2, Paris, Archives & culture, , 699 p. (ISBN978-2-35077-070-3, BNF41384629).
Jean Paul Ernest Stirn, Procédés de combat du bataillon et de la compagnie d'infanterie : 5 conférences (1908-1909), Paris, Berger-Levrault, , 366 p. (BNF31408598).