Jean Bobet, né le à Saint-Méen-le-Grand et mort le à Lorient[1],[2], est un coureur cycliste français. Sa reconversion s’est faite dans le journalisme sportif. Il a aussi publié des livres consacrés au sport cycliste.
Jean Bobet est à l'origine de la création de l'association loi de 1901 qu'est l'Union des Cyclistes Professionnels Français (UCPF), officiellement créée le 27 février 1957. Cette association est l'ébauche du premier syndicat cycliste et il en devient le secrétaire général, son frère Louison en étant le président. Son retrait de la compétition met cette association en sommeil[3],[4]. Jean Bobet est considéré comme un fondateur de l'Union nationale des cyclistes professionnels, le syndicat qui prend la suite de cette association[5].
Journaliste sportif et écrivain
Ancien champion du monde universitaire de cyclisme, Jean Bobet prend la plume et le micro de journaliste, une fois sa carrière de coureur cycliste terminée. Dans le domaine de l'audiovisuel, il collabore à l'émission de la Télévision française Cinq colonnes à la une, puis il est chef du service des sports de Radio-Luxembourg. Pour la presse écrite, il collabore à L'Équipe jusqu'en 1962[6], puis au Monde[7]. Il livre aussi durant quelque temps des articles à Miroir du cyclisme.
Son activité journalistique se double très tôt d'un travail d'écrivain, principalement sur le cyclisme. Il écrit d'abord des ouvrages de techniques cyclistes et des chroniques sur le sport cycliste. Il s'oriente ensuite vers l'histoire de son sport. En ce domaine, l'opus Le vélo à l'heure allemande renouvelle les études sur le sport pendant l'Occupation.
Jean Bobet meurt le [8],[9], sa femme Madeleine quelques jours plus tard[10].