Ses premières œuvres connues sont datées de 1908, date à laquelle Jean-Pierre Gras est sollicité pour être l'un des sculpteurs des bustes en hermès du square de Félibres à Sceaux[3]. Il réalise d'abord celui de Sextius Michel, puis en 1913, celui de Maurice Faure.
Puis il sculpte les deux statues monumentales de Corneille et Molière qui ornent l'entrée de l'opéra d'Avignon et devient professeur aux Beaux-Arts de cette ville au cours des années 1940. Ses peintures (aquarelles et huiles) ont pour thèmes des natures mortes, des portraits (femmes et habitants de Saint-Didier) et des nus[4]. Il fait partie, dès sa fondation, par Clément Brun, du groupe des Treize qui impulsa la renaissance de la peinture avignonnaise[5].
Les Florets : le gros rocher de la Fougairasse, sanguine sur papier (1924).
Femme assise (1925).
Le Cantonnier (1929.
Nu couché (1930).
Barque rouge (1949).
Nus (1950).
Estampes
Étude de tête (sd).
Céramiques et terre-cuites
Le Commodore (1929).
Ninfe e fauni (1911).
Les Deux fillettes (1917).
Prométhée (sd).
Buste de Chopin (sd).
Sculpture
Danseuse aux cymbales, bronze (1912).
Marocaine au collier, plâtre (1913).
Buste du savant entomologiste Jean-Henri Fabre, plâtre (1913) exposé au 1er Salon rhodanien en 1928.
Monument à Joseph Roumanille, oncle de l'artiste, statue en bronze érigée en 1914 à Saint-Remy-de-Provence à l'angle de l'avenue Albert Gleizes et de la route du Rougadou[6].
É. Aujard-Catot Jean-Pierre Gras, (1879-1964), Catalogue d'exposition, Avignon, 1996.
Jean-Paul Chabaud, Peintres autour du Ventoux, XIXe et XXe siècles, Avignon-Le Pontet, Éd. Alain Barthélemy, 2001 (ISBN2879231302).
Jacques Marseille (dir.), Dictionnaire de la Provence et de la Côte d'Azur, Paris, Éd. Larousse, 2002 (ISBN2035751055).
Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale, Forcalquier, Alpes de Lumières, , 348 p. (ISBN978-2-906162-92-1).