Algérie, [1]. Tandis que quatre généraux de l’armée française s’emparent du pouvoir à Alger, voici l’évocation, au travers d'un récit choral, d’une poignée de destins croisés, emportés dans la tourmente et la violence inéluctable de l’Histoire. Jacquot, jeune appelé, est brusquement confronté à l’horreur de la guerre. Thomas, fils de colon et photographe boiteux, rêve de l’OAS Et alors que Sarah, favorable à l’indépendance, tente de fuir les démons qui la hante depuis cette bombe posée dans un café quelques années plus tôt, Malika, elle, rejoint les rangs du FLN et son amoureux Ali.
Le titre fait référence à la phrase prononcée par De Gaulle lors de son discours à Alger le .
Le film a été intégralement tourné en studio, selon la technique du "fond vert", à Roubaix (département du Nord) au Lycée Jean Rostand. Deux plateaux ont été nécessaires pour réaliser l'ensemble des séquences. Certains éléments de décors ou de jeu sont parfois réels (véhicules, portes, bancs, poste téléphonique, etc.), mais l'essentiel (dont les paysages naturels ou urbains, les logements, les casernements) a été créé en effets spéciaux lors de la phase de post-production.