Lorsque son frère Louis de Luxembourg-Saint-Pol, connétable de France, est exécuté pour trahison en 1475, Jacques se retrouve prisonnier du roi de France. Il n'est libéré que 10 ans plus tard[réf. nécessaire], sur la promesse d'entrer au service de Louis XI. Il devient son conseiller et chambellan et est admis au sein de l'Ordre de Saint-Michel. Son passage au service du royaume de France entraîna son exclusion en 1481 de l'Ordre de la Toison d'Or[1].
Yolande (morte en 1534), dame de Roubaix, épouse Nicolas de Werchin, baron de Werchin et de Cysoing (mort en 1513) ;
Louise (morte en 1518), ∞ 1) Jean de Ghistelles, seigneur de Dudzele (mort en 1506), 2) Antoine de Croÿ, seigneur de Sempry (mort en 1545), chevalier de la Toison d'Or.
Le corps de ce seigneur de Richebourg, fut enterré comme d'autres membres de sa lignée dans le chœur de l'Abbaye de Cercamp à Frévent en Artois.
Raphael de Smedt (Hrsg.): Les chevaliers de l’ordre de la Toison d’or au XVe siècle: notices bio-bibliographiques. Francfort 2000, (ISBN3-631-36017-7), S. 157–159 (Kieler Werkstücke. D 3).
Jacques Paviot, Jacques de Luxembourg. Politique et culture chez un grand seigneur du XVe siècle, in: D. Boutet u. J. Verger (Hrsg.), Penser le pouvoir au Moyen Âge (VIIIe – XVe siècle). Études offertes à Françoise Autrand, Paris 2000, S. 327-341.
Notes et références
↑Sylvie Lefèvre, Antoine de la Sale, Droz, 2006, p. 224 (lire en ligne).