Jacob Prætorius naît vers 1530 à Magdebourg[1],[2],[3].
On connaît fort peu de détails de sa vie. Il est probablement disciple, dans sa ville natale, de Martin Agricola. Après s'être converti au protestantisme, il s'installe à Hambourg, où il est clerc en 1550 à l'église Saint-Jacques et à la chapelle Sainte-Gertrude. Il devient en 1554 organiste assistant de l'église Saint-Jacques, avant d'être premier organiste des deux institutions de 1558 à sa mort[1],[2],[3].
Jacob Prætorius publie en 1554 un recueil de chants liturgiques monophoniques et de chorals, Cantilenae sacrae[1],[2],[3].
Il publie également en 1566 le recueil Opus musicum excellens et novum, qui contient plus de 204 œuvres de compositeurs allemands et néerlandais. Parmi elles, seul un Te deum laudamus à quatre parties peut lui être attribué de façon certaine. La plupart des autres œuvres pour quatre à six voix ont été copiées à partir de publications de Georg Rhau, mais quinze d'entre elles ne figurent dans aucune autre source. Seule la première partie du recueil nous est parvenue[1],[2],[3].