Inge King (née Ingeborg Viktoria Neufeld) à Berlin le , est la plus jeune des quatre filles d'une famille juive[Note 1]. Sa petite enfance est typique d'un enfant de sa classe et de son époque dans une ville européenne. Mais après la Première Guerre mondiale, les conditions de vie en Allemagne deviennent de plus en plus difficiles. La période de la République de Weimar (1918-1933), bien que culturellement stimulante, n'est jamais stable. Les conditions sont rendues plus difficiles par l'hyperinflation du début des années 1920 et la crise de 1929. À cette époque, les choses deviennent de plus en plus difficiles pour la famille Neufeld. Lorsque le père d'Inge King meurt en 1930, alors qu'elle a 14 ans, la famille perd la plupart de son argent. Ses sœurs aînées l'aident à rester à l'école jusqu'à la fin de ses études, en 1932, ce qui lui permet d'obtenir une bonne éducation. Elle aurait aimé aller à l'université, peut-être pour étudier la médecine, mais, financièrement, c'est hors de question[2].
Inge King a 17 ans lorsque Hitler arrive au pouvoir le . Deux de ses sœurs aînées, désormais mariées, décident d'émigrer : l'une en Palestine, l'autre aux États-Unis. En 1934, à l'âge de 18 ans, elle se débrouille seule[3]. Elle part vivre avec d'autres jeunes dans une petite commune sioniste, où elle travaille en échange du gîte et du couvert. Elle dit de cette expérience : « Je leur dois beaucoup... Cette commune ... m'a donné ou appris une certaine indépendance, ce qui est inestimable » et, surtout, lui a appris « à survivre sans argent »[4].
Inge King commence à penser à devenir artiste, bien que ce soit vraiment un second choix. Mais l'art est quelque chose qu'elle peut faire avec des ressources minimales, tant qu'elle peut subvenir à ses besoins. Inge King est influencée à la fois par la sculpture médiévale et par la sculpture expressionniste, partie importante de l'art d'avant-garde allemand, et en particulier par le travail du sculpteur sur bois, Ernst Barlach (1870–1938)[5].
Portion de texte anglais à traduire en français
Texte anglais à traduire :
The Nazis considered such art to be decadent (Entartete Kunst) and later attempted to suppress it[6]. King went to see the artist Käthe Kollwitz (1867–1945), whose work she admired. Kollwitz’ advice to King about a career in art was “Don’t do it if you can help it. It is so difficult”. Nevertheless, King did go on. She said: “I haven’t regretted it. I agree with her, it’s difficult.”[7]
King found a teacher, Hermann Nonnenmacher (1892–1988), a wood-carver influenced by Ernst Barlach, who taught her the basic skills of wood-carving and modelling in clay[8]. King worked with him until she was accepted into the Berlin Academy of Fine Arts in 1937, when she was 21, one of only three non-Aryan students there (all women)[9]. She was forced to leave about a year later, not long before Kristallnacht (9–10 November 1938)[8]. While she was there, she supported herself by undertaking commercial work (such as carving architectural ornaments) for the sculptor, Otto Hitzberger (1878–1964), who was on the staff there[10].
King finally got out of Germany in 1939, with the help of German friends. One helped her get a visa for England. Another warned her that he had received his mobilisation papers and that she should leave as soon as possible[8]. She spent about a year in domestic service with families in southern England[11]. She found England far more old-fashioned and conservative than the Berlin she had come from. This was quite a shock.
↑Son année de naissance est mal donnée dans de nombreuses sources publiées en 1918.
Portion de texte anglais à traduire en français
Texte anglais à traduire :
As a result, erroneous dates have been assigned by inference to a number of the events in her early life which, in turn, have led to inconsistencies in accounts of her life.
↑James Gleeson: Transcript of interview with Inge King, 18 October 1979, for the research library, National Library of Australia, Canberra, 21. Personal details and quotations in the article, unless otherwise noted, have come from pages 21-32 of this transcript.
↑Her third sister subsequently died in the holocaust.
↑Richard J. Evans: The Third Reich in Power, 168-175. A major exhibition of “degenerate art” was held in 1937. The exhibition was enormously popular, attracting more than 2 million visitors (Evans, 173).
↑Jane Eckett: “Binary Star: Inge and Grahame King”, 3, n.4; also 4, n.8, which refers to records of the "Vereinigte Staatsschulen für freie und angewandte Kunst". In the interview with Stanhope in 2006, King says that she started there in 1936-7, but this may be a mis-remembering.
↑Trimble, 4. Also Jane Eckett: “Renewed Vows”, p 5, n 24.
Sasha Grishin, The Art of Inge King, (2014) Macmillan Art Publishing. (ISBN978-1-922252-00-5)
Judith Trimble, Inge King Sculptor, (1996), Craftsman House N.S.W. (ISBN976-641-048-8)
Judith Trimble and Ken McGregor, Inge King: Small Sculptures and Maquettes, (2009), MacMillan Mini-Art Series Number 10, Series editor Jenny Zimmer, (ISBN978-1-921394-26-3)
Inge King, Sculpture 1945-1982: A Survey. Melbourne University Gallery, The University of Melbourne. Essay by Jenny Zimmer, (1982), (ISBN0-86839-388-6)
A Thousand Different Angles, a Frontyard Films documentary on Inge King and her sculpture by Amanda King and Fabio Cavadini was screened on the Australian TV programme Artscape (ABC1, 2010). A five-minute extract is available online from the National Film and Sound Archive.