Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Elle a été professeur d´anglais à ICANA (Institut Culturel Argentin Nord-Américain). Elle a obtenu son diplôme de professeur d'histoire en 1996, puis sa maîtrise en 1997 à l´Université de Buenos Aires. Elle a ensuite travaillé comme professeur bilingue au St. Andrew's Scots School(en)
Elle a organisé des ateliers dans une association d´accompagnement de patients atteints de sclérose ainsi que dans une unité du service pénitentiaire de Buenos Aires et dans des centres culturels.
Arteta s´est initiée dans la fiction pendant lors de la rédaction de son mémoire, au cours duquel elle écrit une lettre apocryphe attribuée à Artigas, un des instigateurs de l'indépendance argentine. Son œuvre est centrée sur les rapports de la famille et du couple, le conflit des genres et l´injustice sociale. Elle est influencée par les écrivaines nord-américaines Eudora Welty, Carson McCullers, Flannery O´Connor et Lorrie Moore, pour leur fascination à propos de ce qui est montré mais n´est pas dit.
Leopoldo Brizuela(en) écrit à propos d'Arteta : « Comme les récits de Chéjov, de Natalia Ginzburg, de Julio Ramón Ribeyro, les contes de Inés Arteta demeurent dans la mémoire moins pour ce qu´ils racontent mais surtout pour la qualité incomparable de sa voix. Pour sa tonalité mélancolique, et implacable, pour la certitude et la précision de sa critique. Et surtout pour l´ouïe avec lequel elle laisse se filtrer le parler de ses personnages, cette précarité de ses mots, cette férocité terrifiante que laissent entrevoir ses silences. Le monde peint par Arteta n´est plus que la surface d´une mer inconnaissable, et probablement sinistre ; ses mots, de même, réussissent à évoquer tout ce que nous ne pouvons pas dire, tout ce dont l´anomie nous contrôle et nous terrifie. »
2016: La 21/24, una crónica de la religiosidad popular frente al desamparo
Romans inédits
Los Caimanes
Las Pereira
El Deseo
Prix et distinctions
2004 : Finaliste à Ferney Voltaire, France, au concours « Rencontre de deux mondes », pour le conte Noche de búhos.
2005 : En Espagne, à Alcantarilla; finaliste du concours de contes d´humour Jara Carrillo por le conte El distribuidor. Finaliste du concours « A quien corresponda » du magazine littéraire mexicain avec le conte Cabeza de tigre. Première finaliste à Sant Adriá de Besós, Espagne, du concours de récits courts avec le conte Cama sin sábanas.
2006 : En France, au concours « Rencontre de deux mondes », pour le conte El mal de ojo.
2006 : En Argentine: 2e prix « Honorarte, Letras de oro » pour le conte El robo.
2006 : Finaliste du concours de récits courts du Jour de la Femme, Navalmoral de la Mata, Espagne, avec le conte El sótano.
2006 : Le roman El mismo río est nommé pour le Prix Herralde.
2006 : Espagne, première finaliste du concours de récits courts à Sant Adriá de Besós, avec le conte El 08.
2007 : Premier prix « Daimon Arte », Buenos Aires, (jury formé par Ariel Bermani, Laura Massolo et Leopoldo Brizuela), avec le conte La mujer del colectivo.
2007 : Premier prix national « Inarco » pour le roman El mismo río.
2008: Finaliste du prix « Daimon Arte », Buenos Aires, avec le conte La mujer del Taxi.
2009 : Premier prix international « Sexto Continente », avec le conte La mujer del Taxi, en Espagne.
2014 : Finaliste à BAN! Buenos Aires Negra, avec le roman Los Caimanes.
2016 : Premier prix municipal de littérature pour un roman inédit, 2010/11 avec Las Pereira.
2016 : Finaliste du concours de policier noir « Córdoba mata » avec le roman Los Caimanes.