Comme Mahmoud Harbi, il s'engage dans la marine française durant la Seconde Guerre mondiale[1],[2], et est en poste au Liban. Télégraphiste et opérateur radio, il maîtrise donc le français et le morse.
Carrière politique
Il est élu en 1951 à Tadjourah contre Abdourahman Abdoulkader avec 251 voix. En 1957, il est tête de liste pour l’Union républicaine de Mahmoud Harbi dans la circonscription de Tadjoura / Obock, et élu à l'Assemblée territoriale. Il devient ministre de la Santé de à . Il est réélu à l'Assemblée territoriale en avec Ali Aref Bourhan. En , il est battu à l'élection sénatoriale remportée par Mohamed Kamil Mohamed. En 1963, sa liste est battue par celle d'Ali Aref Bourhan et n'a aucun élu.
Il devient ministre des Finances le , et le reste après l'indépendance de Djibouti en 1977, dans le gouvernement de Hassan Gouled Aptidon, jusqu'à sa mort le .
Vie personnelle
Ibrahim Sultan s'est marié deux fois. Il a eu 14 enfants.
Notes et références
↑Dubois (Colette), «Jacques Foccard et Ali Aref, un mariage d’intérêt ?», Cahiers du Centre de recherches historiques, no 30, octobre, 2002, p. 35-49voir en ligne.
↑Mohamed Aden, Sombloloho Djibouti - La Chute du président Ali Aref (1975-1976), Paris-Montréal, L’Harmattan, 1999, 224 p.
Bibliographie
Oberlé (Philippe), Afars et Somalis - Le dossier Djibouti, Paris, Présence Africaine, 1971
Tholomier (Robert) [1977], À Djibouti, avec les Afars et les Issas, Cagnes-sur-mer, auto-édité (sous le pseudonyme de Robert Saint-Véran)