Guillaume de Poitiers puis Orderic Vital le dépeignent avec un portrait flatteur[1]. Il devient évêque de Lisieux très jeune, en 1049[1]. Sous son épiscopat, il achève la reconstruction de la cathédrale et procède à sa dédicace selon la Neustria Pia le et fait venir de Bourges à cette occasion les reliques de saint Ursin[1]. Il organise le chapitre cathédral, composé d'un doyen, un trésorier et un cantor.
Alors qu'il tombe malade à Pont-l'Évêque, il meurt sur le chemin du retour le [1]. Il est inhumé à l'abbaye Saint-Désir[1]. Sa tombe est découverte par François Cottin au centre du sanctuaire de la première abbatiale à la fin des années 1950.
Notes et références
↑ abcdefg et hPierre Bouet et François Neveux, Les évêques normands du XIe siècle : Colloque de Cerisy-la-Salle (30 septembre - 3 octobre 1993), Caen, Presses universitaires de Caen, , 330 p. (ISBN2-84133-021-4), « Les évêques normands de 985 à 1150 », p. 19-35.
↑David Douglas, « The Earliest Norman Counts », The English Historical Review, vol. 61, no 240 (mai 1946), p. 129-156, note A.
François Cottin, « Sépulture de Hugues d'Eu, évêque de Lisieux et fondateur de l'abbaye Notre-Dame-du-Pré à Saint-Désir-de-Lisieux », Bulletin de la Société historique de Lisieux, no 30, 1959-1960.