Fils de prêtre, Hovhannès naît vers 1047 dans le village de Pib (ou Pip) dans la province de l'Outik en Arménie historique, se trouvant au nord de l'Artsakh[1]. Il étudie aux écoles des monastères de Sanahin et de Haghpat, et passe une grande partie de sa vie dans ce dernier monastère, où il devient diacre et probablement vardapet[2]. Il s'intéresse tout d'abord à l'étude de la musique[3], avant d'étendre ses connaissances à la théologie, la philosophie, la grammaire, les mathématiques, la cosmographie et l'histoire[2]. En outre, selon la version arménienne des Chroniques géorgiennes, il est le confesseur du roi David IV de Géorgie[4].
Il s'établit ensuite à Ani, la capitale bagratide, où il fonde une école de grammaire[3] et où il introduit le quadrivium[5]. Il y a notamment pour étudiant Samuel d'Ani[6].
Il est en outre l'auteur de commentaires sur des auteurs anciens, d'œuvres philosophiques, esthétiques (dont son poème Discours sur la sagesse), éthiques et théologiques (dont des hymnes et des eulogies[9])[5].
↑(hy) Henri Gabrielian, History of Armenian Philosophy, Erevan, RSS d'Arménie, , p. 155
↑ ab et c(en) Agop Jack Hacikyan (dir.), The Heritage of Armenian Literature, vol. II : From the Sixth to the Eighteenth Century, Wayne State University, Détroit, 2002 (ISBN0-8143-3023-1), p. 350.
↑ abc et d(en) Richard G. Hovannisian (dir.), Armenian People form Ancient to Modern Times, vol. I : The Dynastic Periods: From Antiquity to the Fourteenth Century, Palgrave Macmillan, 2004 (ISBN978-1403964212), p. 237.
↑(en) Richard G. Hovannisian (dir.), op. cit., p. 251.
↑ abc et d(en) Agop Jack Hacikyan (dir.), op. cit., p. 351.