En 1967, il est sélectionné en équipe de France pour la XXeCourse de la Paix. Il y remporte une des deux étapes de contre-la-montre : entre Slawno et Koszalin, longue de 42 km, en terre polonaise, il distance Jan Smolík, ancien vainqueur de la Course, de 16 s, Marcel Duchemin, son coéquipier de 28 s, et relègue le spécialiste Polonais Jan Magiera à 36 s. Lors de la seconde étape contre le chrono, entre Leipzig et Halle, il se classe 4e. Au classement général final, il pointe à une remarquable 7e place. Cette course est probablement la meilleure performance de ce coureur[2]. Cette même année 1967, il participe au Championnat du monde des 100 km par équipes et y obtient avec ses coéquipiers Gérard Swertvaeger, Daniel Vermeulen et Michel Périn une 6e place, fort honorable si l'on tient compte que la 5e place est occupée par l'URSS et que la 7e place est dévolue à la Pologne.
Passé professionnel en 1969 (8e du Tour de l'Oise, constituant sa meilleure prestation) dans l'équipe Sonolor, il reste trois années dans le peloton, sans résultat remarquable[3].
↑Sur l'ensemble des 34 années d'existence de ce Championnat du monde et Championnat olympique des 100 km contre-la-montre par équipes, entre 1960 et 1994, après la médaille d'or de 1963, et la médaille de bronze de 1965, il fallut à l'équipe de France patienter 30 ans pour qu'elle obtienne de remonter sur le podium, aux Jeux olympiques d'été de 1992 (médaille de bronze), et au Championnat du monde 1994 (médaille d'argent).
↑De nouveau au départ de la Course de la Paix en 1968, il est contraint à l'abandon.
↑Cette notice doit sa substance à la notice parue dans Miroir du cyclisme no 109/ janvier 1969 sous la plume de Robert Descamps en présentation de "néo-pros" de 1969. Consultés aussi les annuaires Velo de R. Jacobs et autres auteurs couvrant la période, et le supplément Das war die Friedensfahrt 1967, du quotidien Neues Deutschland.