Des vestiges d'activité humaine remontant à l'âge de la pierre ont été retrouvés sur le territoire de la commune. La christianisation du village, entreprise par les moines de l'abbaye de Saint-Gall, remonte à 600. On ignore si le toponyme (Heiligenberg = « montagne sacrée ») remonte à cette époque ou s'il désigne un sanctuaire païen pré-chrétien.
La première mention écrite de l'endroit remonte à 1083, avec la désignation de Mons Sanctus. Au XIIIe siècle, les landgraves de Linzgau[1] y établissent un château fort, qui sera désormais le siège des comtes de Heiligenberg, de la maison de Werdenberg-Heiligenberg. En 1535, ce fief échoit à la Maison von und zu Fürstenberg qui fait édifier le somptueux château de Heiligenberg, toujours aujourd'hui propriété de leurs descendants, et résidence d'été de ces aristocrates[2]. Les ruines de l'ancien château fort sont aussi toujours visibles.
↑Le Linzgau désigne depuis la période mérovingienne l'ancien territoire des Lentiens, au nord et autour du Lac de Constance.
↑Wilhelm Leberer: Gute Luft auf über 700 Metern Höhe. In: Südkurier du 21 mai 2010
↑Theo Wieland: Zeitreise zurück in die Nacht des 18. März 1944. Absturz eines B-24-Bombers vor 65 Jahren: Großneffe eines Besatzungsmitglieds besucht Gedenkstätte in Heiligenberg. In: Südkurier du 30 décembre 2009
↑Otmar Gotterbarm: Als die Feinde vom Himmel fielen: Der 18. März 1944 zwischen Federsee und Alb. Zeitgut Verlag, 1. Auflage Oktober 2003, (ISBN3-933336-50-3)
↑Cornelia Hoyer: Nur vier Soldaten kehrten heim. In: Südkurier vom 24. Juli 2009