Hans Leistikow naît le , à Metz, une ville de garnison animée de l'Alsace-Lorraine[1]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[2], constituant une pépinière d'officiers supérieurs et généraux[note 1]. Le jeune Hans se tourne naturellement vers le métier des armes.
Hans Leistikow fait ensuite carrière dans la Reichswehr, l'armée de la République de Weimar. En 1924, il sert dans la 13eMinenwerfer-Kompanie du 16e régiment d'infanterie[5], où il est promu Hauptmann, capitaine, le . Après le 18e Infanterie-Regiment, il est affecté au 45e Infanterie-Regiment en , avec le grade de Major, commandant. Dans cette unité, il est promu Oberstleutnant en . Le lieutenant-colonel Leistikow est affecté ensuite à l'état-major du 132e Infanterie-Regiment, en [4].
Seconde Guerre mondiale
Officier supérieur à la veille de la Seconde Guerre mondiale, Leistikow commande le 132e Infanterie-Ersatz-Bataillon. En , il commande le 262e Infanterie-Ersatz-Bataillon. Promu Oberst, colonel, le , Leistikow prend la tête du 412e Infanterie-Regiment le [4]. Placé dans la Führerreserve, le , le colonel Leistikow reprend un commandement en décembre de la même année. Après différentes affectations, il est détaché en France en , puis nommé Feldkommandeur à Laval (Feldkommandantur 582) du au [4]. Il est ensuite mis à la disposition de l'OKH dans la Führerreserve. Alors que les troupes allemandes refluent dans toute l'Europe, le colonel Leistikow est promu generalmajor, général de brigade, le . Il est fait prisonnier le , et sera libéré en 1947[4].
Hans Leistikow décéda le , à Krautheim/Jagst, dans le Bade-Wurtemberg.
(de) Rangliste des Deutschen Reichsheeres, (dir.) Reichswehrministerium, ed. Mittler & Sohn, Berlin, 1930 (p. 145)
Notes et références
Notes
↑Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.
Références
↑L’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
↑François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, in François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 350).
↑Preußisches Kriegsministerium:Rangliste der Königlich Preußischen Armee und des XIII. (Königlich Württembergischen) Armeekorps für 1914., Ernst Siegfried Mittler & Sohn, Berlin, 1914. (p. 317).