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Élève du conservatoire de Bordeaux et de l'École des travaux publics[Laquelle ?], Guy Lafarge s'intéresse très tôt à l'opérette. Après une première œuvre écrite en 1929, au régiment (Le Capitaine Tic), il fait représenter Niquette à Paris, au Trianon-Lyrique, en 1930. Suivent Carabas et Cie en 1932 (Trianon-Lyrique), Monsieur Papillon en 1934 (Trianon-Lyrique) et Camille ou Tu seras gendarme en 1937 (théâtre de la Madeleine). En 1938, il aborde le domaine de la chanson en écrivant pour Marie Dubas, Jean Lumière et l'orchestre de Jo Bouillon.
Mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale et fait prisonnier, il revient de captivité en 1942. Il écrit La Course à l'amour, première création de Georges Guétary au théâtre des Nouveautés et Bel Amour, également créé aux Nouveautés l'année suivante, dont les couplets sont chantés par Lucien Poret.
L'après-guerre
Au lendemain de celle-ci, Guy Lafarge se consacre à la chanson, et remporte dans ce domaine ses plus grands succès : Le P'tit Cousin, interprétée par Jacqueline Ricard en 1946, Les Jeunes Filles de bonne famille pour Jacques Hélian en 1947 et Le Petit Rat pour Suzy Solidor en 1948. Il remporte la même année le Grand prix de la chanson française de Deauville avec La Seine, chantée par Renée Lamy et Jacqueline François, sur des paroles de Flavien Monod.
En 1950, Guy Lafarge revient vers l'opérette, délaissée depuis 1943, avec Il faut marier maman au théâtre de Paris qui est un succès. Il enchaîne avec La Leçon d'amour dans un parc (1951), Schnock ou l'École du bonheur (1952) et La Belle Arabelle (1956), sur un livret de Marc-Cab et Francis Blanche, au théâtre de la Porte-Saint-Martin, autre grand succès.
À partir des années 1960, l'opérette étant passée de mode dans la capitale , il adapte plusieurs comédies d'Eugène Labiche toutes créées en province(Le Chapeau de paille d'Italie à Strasbourg et Les Noces de Bouchencœur à Besançon en 1966, La Cagnotte à Lille en 1983), tout comme ses propres productions : Entrez dans la danse ou la Naissance du French-Cancan (1964) au théâtre Sébastopol de Lille, L’Œuf à voiles (1977) au théâtre Graslin de Nantes et Le Petit Café (1980) d'après Tristan Bernard, à Mulhouse.
Directeur artistique de la firme de disques Decca, il a produit des émissions pour la radio.
1950 : Il faut marier maman, comédie musicale en 3 actes et 4 tableaux, livret de Serge Veber et Marc-Cab, lyrics de Guy Lafarge et Marc-Cab, théâtre de Paris
1951 : La Leçon d'amour dans un parc
1952 : Schnock ou l'École du bonheur, folie musicale de 2 actes et 8 tableaux, livret de Marc-Cab et Jean Rigaux, théâtre des Célestins (Lyon)
1952 : Drôle de monde, revue en 2 actes et 22 tableaux, livret de Max Régnier, théâtre des Célestins (Lyon)