Sa contribution au développement du chemin de fer en France et sa participation à l'élaboration d'un grand port moderne sur la Méditerranée en font un acteur de la modernisation de l'outil industriel français sous le Second Empire. Un boulevard à Marseille, des rues à Aix-en-Provence, Tarascon, Beaucaire, Nîmes, Arles et Nice portent aujourd'hui encore son nom.
Entré à l'École Polytechnique en 1838, ce brillant ingénieur est diplômé en 1840 avec un excellent classement (6 sur 120)[4]. Il préside à 22 ans à la Chambre des Pairs, la délégation technique chargée d'établir la première charte des Chemins de fer en France. Il est fait chevalier dans l'Ordre la Légion d'Honneur à l'âge de 33 ans[5]. Le , à Marseille, il épouse Alice Dumalle[6], apparentée du côté de sa mère Julie de Colonjon (1815-1872), aux frères Montgolfier et à Marc Seguin inventeur de la chaudière tubulaire[7].
Il meurt à Marseille le et laisse deux enfants, Jules et Henri Desplaces. Il est inhumé au cimetière Saint-Pierre de Marseille. Son petit neveu est le père jésuite François Varillon, fils de Pierre Varillon et Jeanne Desplaces
↑AD de l'Isere : du 27 octobre 1820, acte de naissance de Michel Bénigne Charles Gustave Desplaces, fils légitime du sieur Claude Desplaces et de Virginie Pigeot, né hier à midi et demi.
↑Fiche de Gustave Desplaces dans l'annuaire des anciens élèves de l'X [1].
↑Dominique Pons, Des docks et des hommes : La véritable histoire des docks de Marseille, Marseille, Images en Manœuvres, , 119 p. (ISBN2-908445-68-9), « Desplaces prend la barre », p. 23.
↑Archives Départementales des Bouches du Rhône, État Civil Marseille, mariages registre 3, vue 9/28
↑Pierre Échinard, Les débuts du chemin de fer à Marseille, article in revue Marseille, n°216, mars 2007, page 12
↑Le Cosmos ; revue des sciences et de leurs applications, volume 20, 1869, [p.]347 intégral (consulté le 20 juillet 2011).