En 1551, il est valet de chambre ordinaire du roi Henri II[2] et le il est nommé superintendant des monnaies de Paris par lettres patentes[3]. En 1553, il devient général des monnaies[4] et en 1556, maître des comptes[4].
Du au il occupe les fonctions de contrôleur général des finances.
En , il est fait chevalier[5].
En 1550, Guillaume de Marillac, intendant des Finances, se rend en compagnie d’Aubin Olivier, mécanicien, à Augsbourg pour étudier de nouveaux procédés de presse à vis. Ils reviennent à Paris avec plusieurs machines qu’ils installent aux logis des Étuves, situés à l’extrémité occidentale de l’île de la Cité, c’est-à-dire sur l’actuel quai de l’Horloge. L’emplacement forge le nom de la nouvelle institution, la Monnaie du Moulin des Étuves, définitivement autorisée en juillet 1553[6].
Famille
Fils de Guillaume II de Marillac et de Marguerite Genest, il épouse Marie Aligret, fille d'Olivier Aligret, seigneur de Charentonneau et de Clichy, avocat du roi au parlement[7], morte le [8]. De ce mariage naissent six enfants, dont Michel de Marillac, surintendant des finances et garde des sceaux.
De son second mariage le avec Geneviève de Bois-l'Évêque, dame de Tournebu[9], veuve de Jean, seigneur de Rosières, maître des requêtes, il a deux enfants dont Louis II, maréchal de France[8].
↑J.B. Bouillet, Nobiliaire d'Auvergne, t. IV, Clermont-Ferrand, (lire en ligne), p. 44
↑Nicolas Lefèvre de Lézeau, Vie de Michel de Marillac (1560-1632), Transcribed by Donald A. Bayley, PUL, Québec, 2007 [1]
↑ a et bPierre de Bourdeille, Œuvres complètes de Pierre de Bourdeille, seigneur de Brantôme, T. 4 : « Grands capitaines françois », Renouard Ed., Paris, 1868 [2]
↑De La Chesnaie-Desbois, Histoire de la noblesse, Tome 9, Antoine Boudet, Paris, 1775 [3]
↑Olivier Aligret décède le 23 septembre 1535 (MDXXXV) et est enterré en la chapelle Sainte-Anne.
↑ a et bLouis Moréti, Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, T. 7, Libraires associés, Paris, 1759 [4]