Guillaume de Tyr le cite parmi les nobles qui se joignirent à la croisade aux côtés du comte Robert Ier de Flandre. Il combat aux côtés de Raymond de Saint-Gilles. Albert d'Aix le nomme parmi ceux qui prirent part au siège de Nicée (1097) et il signale sa mort lors de ce même siège.
Famille
On ignore sur quel fondement on lui a traditionnellement attribué comme épouse Wandalmonde de Beaujeu, les sources n'en témoignent aucunement. Ces dernières attestent en revanche qu'il eut 2 fils :
La présence du prénom "Eustache" jusqu'alors inconnu dans la lignée des comtes de Lyon et de Forez et la mention surprenante de Guigues de Guînes comme comte de Forez vers 1105-1115[17],[18] sont autant d'éléments qui restent aujourd'hui inexpliqués mais qui semble attester de liens familiaux étroits entre les maisons de Flandres et de Forez.
Avec la disparition des héritiers mâles, le comté de Lyon et de Forez échoit au fils de Guigues-Raymond d'Albon par son mariage avec la sœur de Guillaume : Ita-Raymonde.
↑"Raymode matre mea" consent à la donation à Cluny datée de 1078 faite par Artaud et son père Guillaume "Artaldus comes Forensis", "Willelmus filius eius Artaldi", Cluny, Tome IV, 3529, p. 651.
↑J.-E. DUFOUR, Dict. topographique du département de la Loire (1946) p. 31.
↑"Filii eius…Guillermus et Eustachius" dans l'acte de donation de "pater Guillermus" à Montbrison par une charte non datée. La Mure, Tome III, Preuves, 25, p. 21.Lire en ligne.
↑Cart. de Savigny,p. 429, n° 823 , De ecclesia de Sancti Romani et Anciaco, "Vuillelmus , Forensium comes", Lire en ligne.
↑"et in villa de Maximiaco adquisivit de Eustachio, comite Forensi, custodiam cymeterii et villam construxit". Obit. de l'Église de Lyon, Lire en ligne.
↑"D'or au lion de sable armé de gueules" J.-M. de La Mure, Histoire des ducs de Bourbon et des comtes de Forez, vol. 1, p. 74.
↑Guy comte de "Forois" de l'Historia comitum Ghisnensium. Christian Frachette, Guy de Guines fut-il comte de Forez au XIIe siècle ?, Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, Volume 23, 1992. Lire en ligne.
↑Historia Comitum Ghisnensium 25, MGH SS XXIV, p. 574.