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Lors de la Révolution française, il se prononce pour la Constitution civile du clergé afin de marquer son opposition à l'ancien évêque Jean Auguste de Chastenet de Puységur. Å l'âge de 79 ans, il est élu évêque constitutionnel du diocèse de l'Aude qui comprend partiellement le diocèse de Narbonne et quatre anciens évêchés: ceux de Carcassonne, d'Alet, de Saint-Papoul et de Mirepoix. Pour lui éviter un trop long déplacement, il est sacré à Toulouse le . Le siège épiscopal est d'abord fixé dans l'ancienne église métropolitaine de Narbonne. Le nouvel élu, malgré son âge, entreprend une visite général de son diocèse qui comprend 567 paroisses. Il n'a réalisé que les trois quarts de son programme lors de la suppression des cultes en . Il n'est pas inquiété pendant la Terreur et reprend ses fonctions en en fixant toutefois sa résidence à Carcassonne qu'il estime plus centrale. Il adhère aux encycliques et envoie des députés au concile de 1797.
Éprouvant des difficultés à diriger son immense diocèse, il met en place des administrations distinctes pour les quatre évêchés qui le compose assisté par 22 vicaires généraux. En , victime d'une attaque cérébrale le lors de la réunion d'un synode de la Métropole du Sud, il devient alors manifeste qu'il n'est plus en état d'administrer son diocèse. Le métropolitain lui impose un coadjuteur en la personne de Louis Belmas, curé de Castelnaudary qu'il sacre le .
↑Rémy Cazals, Les Audois et l'événement révolutionnaire, Carcassonne, Association des amis des archives de l'Aude, , 36 p. (ISBN2-906442-04-6), p. 12,13
↑Paul Pisani, Répertoire biographique de l'épiscopat constitutionnel (1791-1802), A. Picard & Fils, Paris, 1907, p. 371-374.