Les groupes nomades sont des équivalents des compagnies sahariennes du Sud-algérien[1],[2]. Ils ont été créés en 1926 par regroupement des pelotons méharistes dispersés dans les différentes unités en position au Sahel[3],[4].
Mauritanie
Le , le groupe nomade du Trarza est pris en embuscade lors de la bataille d'Oum Tounsi et perd trente-sept tués.
Le , traqués par les groupes nomades de Mauritanie, les chefs de la résistance anticoloniale se soumettent à la France à Atar[5].
Soudan français et Niger
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Ces unités méharistes emploient des soldats réguliers, les tirailleurs, et des « supplétifs » sahariens engagés parmi les grandes tribus nomades, Maures, Touaregs, Toubous ou Arabes. Ces supplétifs, de statut civil, sont appelés « goumiers » par l’armée coloniale, tout comme les troupes « indigènes » de cavalerie en Afrique du Nord[2].
Un groupe nomade compte trois sections de tirailleurs, un groupe de tirailleurs et un goum comptant de 50 à plus d'une centaine goumiers[4].
Uniforme et équipement
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Après l'indépendance, la majeure partie des anciens goumiers coloniaux restés en service au Niger et en Mauritanie ont intégré les corps nationaux de gardes[2]. Les groupes nomades du Tchad rejoignent les forces armées tchadiennes en 1965[8].
En outre, dans les années 1990, des unités méharistes rattachées au corps des gardes nationales ont été reformées avec le soutien de la coopération militaire française, notamment en Mauritanie et au Mali[2].
Au Tchad, au Mali, au Niger et en Mauritanie, des groupes de gardes nationaux nomades montés à dromadaires ont ainsi existé jusqu’à récemment, ou existent encore en 2016[2].
Ainsi au Niger, les unités méharistes modernes sont dans la garde nationale, anciennes forces nationales d’intervention et de sécurité (FNIS) depuis 2011, et héritières de la garde républicaine du Niger dans laquelle avait été intégrée une partie des rebelles touaregs nigériens après les accords de paix de 1995-1997[pas clair][2].
↑ ab et cPierre Boilley, « L’établissement de la paix française. Une défense commune », dans Les Touaregs Kel Adagh: dépendances et révoltes du Soudan français au Mali contemporain, Éditions Karthala, (ISBN9782811106355, lire en ligne), p. 99-153
↑Maurice Eugène Denis et René André Marie Viraud, Histoire militaire de l'Afrique-Équatoriale française, coll. « Histoire militaire des colonies, pays de protectorat et pays sous mandat » (no 7), , 516 p., « III. Histoire militaire du Tchad », p. 485.
Marc Carlier, Méharistes du Niger : contribution à l'histoire des unités montées à chameau du territoire nigérien 1900 à 1962, Éditions L'Harmattan, , 602 p. (ISBN2738498868, lire en ligne).