Le groupe tire son nom du fait que les membres s'étaient d'abord rencontrés dans un bâtiment sur le quai de la Lieve, dans l'ombre du château des comtes de Flandre à Gand, où le manifeste a été rédigé. Les auteurs ont écrit leur manifeste en partant de différents principes politiques et idéologiques. Johan Sanctorum et Etienne Vermeersch étaient à la base de la rédaction du document. Par ce manifeste, le groupe se distancie explicitement des idéologies d'extrême droite à lesquelles les revendications flamandes ont parfois été associées. Au centre des préoccupations se trouve le principe de la territorialité comme base nécessaire d'une solidarité socio-économique soutenue au sein de la Belgique[1].
Le premier manifeste a été signé par Ludo Abicht, Jo Decaluwe, Eric Defoort, Paul Ghijsels, Peter De Graeve, Dirk Denoyelle, Paul De Ridder, Bart Maddens, Chris Michel, Yves Panneels, Jean-Pierre Rondas, Johan Sanctorum, Bart Staes, Jef Turf, Piet van Eeckhaut, Frans-Jos Verdoodt, Jan Verheyen, Etienne Vermeersch[2]. Plus de 10 000 personnes ont adhéré à ce premier manifeste. Johan Sanctorum a quitté le groupe du château des comtes peu après, parce qu'il trouvait que les thèmes républicains et l'idée d'autonomieflamande avait été insuffisamment développés. En outre, il était mécontent du comportement public et médiatique d'Etienne Vermeersch[3],[4].
Le , le groupe du château des comtes publie un deuxième texte, intitulé Meer solidariteit door gelijkwaardigheid (Plus de solidarité par le biais de l'égalité) et, le [8], il publie un troisième manifestePolitieke solidariteit: een noodzaak voor de democratie (La solidarité politique : un impératif pour la démocratie)[9].
Le quatrième manifeste du groupe, daté du , est intitulé Wat bevat het witte blad? (Que contient la feuille blanche ?)[10]. Au début des conversations de communauté à communauté, le groupe du château des comtes veut, par ce manifeste, rappeler les six négociateurs flamands que les francophones n'ont pas entamé les pourparlers en toute ingénuité mais, en revanche, avec le motif caché de saper toutes les propositions visant à l'extension de l'autonomie de Flandre.
Dans le cinquième manifeste, du , le groupe attribue le déclin de la gauche au fait que les partis traditionnels de gauche contribuent, dans les faits, à la libéralisation de la société et que ces partis ont perdu le contact avec leur base[11].
(nl) Delepeleire, Yves, Tuur Van Wallendael. Ex-journalist en ex-politicus Tuur Van Wallendael (71) had darmkanker en koos voor euthanasie., De Standaard du , p. 13 (version en ligne)
(nl) dom, Wat bevat het witte blad? Gravensteengroep geeft Vlaamse onderhandelaars goed raad, De Standaard du , p. 20 (version en ligne)
↑Delepeleire, Yves, Tuur Van Wallendael. Ex-journalist en ex-politicus Tuur Van Wallendael (71) had darmkanker en koos voor euthanasie., De Standaard du , p. 13, version en ligne