Créé en 1981 à l'initiative du ministre de la Culture Jack Lang, le grand prix national de la poésie fut remis par le ministère de la Culture jusqu'en 1996[1].
Il a été relancé en 2012 par le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand[2]. Doté de 15 000 euros, il est attribué par un jury nommé pour trois ans. La présidente du premier jury nommé en 2012 est Silvia Baron Supervielle. Le premier prix de la nouvelle série a été attribué le à Anne Perrier. Mais en dépit de l'arrêté en vigueur, il n'est pas distribué chaque année.
Historique du prix
Le prix à été créé en 1981 par le ministre de la Culture Jack Lang. Il a ensuite été fixé par arrêté le 27 octobre 1983[3].
En 1987, l'Union des écrivains provençaux saisissent le tribunal administratif de Marseille contre l'arrêté du 27 octobre 1983 en vertu du principe d'égalité devant la loi « au détriment des poètes qui ne s'expriment pas en français ». Le Conseil d'État statue sur un non fondé de la requête, en tant que le prix est fait pour encourager la production de poésie francophone[3].
En 2013, le député Lionel Tardy pose à la ministre de la Culture une question sur l'encouragement à la création par les prix littéraires. Dans sa réponse, la ministre mentionne les différentes actions, dont le grand prix national de la poésie récemment créé[4].
Le prix dans son statut actuel est toujours en vigueur d'après l'arrêté du 27 février 2012 relatif à la création du grand prix national de la poésie[2]. Il dispose que le prix « est décerné chaque année par le ministre chargé de la culture à un poète de langue française pour l'ensemble de son œuvre » et ne se partage pas.
Toutefois, le prix n'est pas régulièrement décerné, contrairement à l'arrêté en vigueur.
Fonctionnement actuel du prix
Le président et les membres du jury chargé d'attribuer le prix sont désignés par le ministre chargé de la culture, pour une durée de trois ans. Le jury doit se réunir au moins une fois par an. Les jurés ne reçoivent pas de rémunération pour leur participation au vote.