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Au cours du scrutin, le MSZP devance la FIDESZ-MPP – alliée au MDF – de 60 000 voix au vote par circonscriptions et 55 200 voix à la proportionnelle. Pourtant, les conservateurs totalisent 188 députés, contre 178 aux socialistes. Le FKGP n'ayant plus aucune représentation parlementaire, la FIDESZ-MPP et le MDF se trouvent isolés dans l'hémicycle. Le MSZP passe alors un accord la SZDSZ, forte de 20 députés, ce qui permet à la nouvelle coalition de dépasser la majorité absolue.
Le candidat socialiste Péter Medgyessy, non issu du MSZP, devient Premier ministre le suivant. Il nomme alors un gouvernement de quinze ministres, dont trois femmes et six indépendants.
Le , il procède à un remaniement ministériel qui voit l'arrivée de cinq nouveaux ministres et la création de deux postes de ministre sans portefeuille, un étant notamment chargé de l'intégration au sein de l'Union européenne.
Succession
Medgyessy annonce sa démission le , à la suite de conflits répétés avec la SZDSZ, qui s'oppose alors au remplacement du ministre de l'Économie István Csillag. Ce renoncement, immédiatement approuvé par le MSZP, devient officiel six jours plus tard et il se voit alors confié pour trente jours la gestion des affaires courantes. Les socialistes lui choisissent comme successeur le ministre de la Jeunesse Ferenc Gyurcsány, qui prend officiellement ses fonctions et forme son premier gouvernement le suivant.