Le , Emilio Pérez Touriño annonce la convocation des élections parlementaires pour le [1]. En dépit des sondages[2], le scrutin est remporté par le Parti populaire d'Alberto Núñez Feijóo avec un seul siège d'avance sur la coalition au pouvoir[3].
Alberto Núñez Feijóo est investi président de la Junte le [4] et prend ses fonctions deux jours plus tard[5]. Son exécutif, qui compte dix membres contre treize dans l'équipe sortante, est assermenté le [6].
Évolution
À la fin de l'année 2011, après que le PP a retrouvé le pouvoir sous la présidence de Mariano Rajoy, la conseillère aux Finances, Marta Fernández Currás(es), est choisie comme secrétaire d'État au Budget[7]. et la conseillère à la Santé, Pilar Farjas(es), est désignée secrétaire générale à la Santé[8]. Profitant de ces deux nominations, Alberto Núñez Feijóo procède le à un remaniement gouvernemental[9]. Outre le remplacement des sortantes, il réduit encore le nombre de départements exécutifs (consellerías) de dix à huit, en fusionnant les départements de l'Éducation et de la Culture, et ceux de la Mer et du Milieu rural. La taille du nouvel exécutif est ainsi inférieure de 40 % à ce qu'elle était sous la précédente législature[10].
Succession
À la suite d'une réunion extraordinaire du conseil de gouvernement, le président de la Junte indique le qu'il compte dissoudre le Parlement et organiser des élections anticipées le suivant, soit le même jour que les élections au Parlement basque[11]. Le scrutin parlementaire apporte une victoire claire au Parti populaire, qui fait élire 41 députés sur 75, soit trois mandats de plus que dans la législature sortante[12].
Le suivant, Alberto Núñez Feijóo obtient l'investiture du Parlement pour un second mandat par 41 voix favorables contre 34[13]. Il est assermenté deux jours plus tard, au siège du Parlement, en présence notamment de la vice-présidente du gouvernement espagnol, Soraya Sáenz de Santamaría[14]. Il préside à la prise de fonction de son deuxième cabinet, toujours de huit membres dont un seul nouveau, le [15].