Glochidion ferdinandi est un arbuste ou un petit arbre ligneux jusqu'à 8 mètres, bien que atteignant parfois 30 m, avec une écorce feuilletée gris brunâtre[2].
Ses feuilles sont elliptiques simples, disposées en alternance, mesurent de 3 à 10 cm de long et 1,5 à 4 cm de large ; l'espèce peut être partiellement décidue en hiver[2].
La floraison peut avoir lieu à n'importe quel moment de l'année. Glochidion ferdinandi a des fleurs femelles et des fleurs mâles, que l'on trouve par groupes de trois. Les deux sexes sont jaune-vert. Les fleurs mâles mesurent environ 7 mm et la femelle, 5 mm de diamètre[2].
La caractéristique la plus notable est le petit fruit en forme de citrouille, d'abord vert avant de virer au blanc et au rose. Divisés en segments dans le sens radial, ils finissent par se fendre pour donner des graines rouge vif de 5 mm de novembre à avril[2].
Glochidion ferdinandi peut vivre 60 ans ou plus. Les graines prennent 1 à 4 mois pour germer[2].
Glochidion ferdinandi dépend vraisemblablement de la pollinisation des papillons Epicephala, notamment Epicephala colymbetella, comme d’autres espèces d’arbres du genre Glochidion. Les papillons adultes pondent également des œufs à l'intérieur des fleurs, les chenilles consomment ensuite un sous-ensemble de graines en développement dans le fruit[5].
Culture
C'est une espèce pionnière facile à cultiver, utile pour la régénération des arbustes et l'aménagement paysager naturel des zones dont il est originaire. L'espèce peut coloniser les zones perturbées et est une plante à croissance rapide. Les plantes ont besoin d'eau en abondance mais s'adaptent à une grande variété de sols et de soleil ou d'ombre[2]. Elle peut être cultivée comme plante d'intérieur dans une position ensoleillée.
Utilisation
Les fruits secs, qui ressemblent à des citrouilles miniatures, sont vendus sous le nom de "putka pods"[6].
↑ abcdef et g(en) R.W. Eliot, D.L. Jones et T. Blake, Encyclopaedia of Australian Plants Suitable for Cultivation: Volume 4 (Eu-Go)., Lothian Press, (ISBN0850915899), p. 365–366
↑ ab et c(en) Doug Benson et Lyn McDougall, Ecology of Sydney plant species : Part 3: Dicotyledon families Cabombaceae to Eupomatiaceae, vol. 4, Cunninghamia, (lire en ligne)
↑(en) R. D. Barker et W.J.M. Vestkens, Food of Australian Birds: Volume 1 Non-Passerines, CSIRO Publishing,
↑(en) Turner, A. J., « A revision of the Australian Gracillariidae (Lepidoptera) », Transactions and Proceedings of the Royal Society of South Australia, vol. 64, , p. 50–69