Gisèle-Agnès Verochek est une artiste peintre française, chanteuse comédienne, auteur-compositeur-interprète.
Biographie
Mannequin et actrice
En 1956, Gisèle adolescente, attirée par le cinéma se rend au Festival de Cannes, pour voir son idole Brigitte Bardot. Elle rencontre l'actrice chez Félix, se fait photographier à ses cotés, car elle lui ressemble[1]. En juillet de la même année, Gisèle pose pour la couverture du magazine ELLE[2].
De retour à Paris, deux ans plus tard Gisèle est lycéenne, elle remporte le titre de miss Île-de-France[3]. A la fin de l'année 1958 se présente au concours de Miss France pour être élue 1ère dauphine[4].
À la suite à l'obtention de son baccalauréat, elle s'oriente vers des études de Lettres Modernes et d'Anglais. Tout en étant étudiante, elle est toujours intéressée par le cinéma et s'inscrit au cours d'art dramatique[5] d'Andrée Bauer-Thérond. Afin de se perfectionner, elle entre au Centre d'Art Dramatique. Elle suit les cours de Tania Balachova.
Au début des années 1960, en plus du théâtre, Gisèle souhaite interpréter ses compositions musicales, elle a besoin de travailler sa voix[6]. En conséquence elle suit des cours de chant du professeur Roland Berger[7],[8],[9], qui a découvert la chanteuse Dalida, à Bobino[10].
Premier disque
En 1963 sort son premier disque 'Il faut choisir" chez la maison de disques Philips, sous le nom d'Agnès Fontaine[11]. Par ce disque, Gisèle se fait connaitre[12].
Peintures
Danyel Gérard, en 1966, connaissant le travail pictural d'Agnès Fontaine sous le pseudonyme Agnès Verochek[13],[14], lui commande son portrait pour sa pochette de disque "Je n'aime pas quand"[15],[16].
En 1967 Dalida lui commande également le sien, le met sur la pochette de son disque "Le temps des fleurs" sorti en 1968[17]. En 1971 son label appose le portrait sur l'enregistrement de la générale à l'Olympia et des enregistrements suivants[18] ainsi que sur les cartons d'invitation de la première de l'Olympia en 1971 avec Mike Brant[19].
En 1983, Agnès Verochek reçoit une commande de l'Elysée pour un portrait du président François Mitterrand, qu'il reçoit de l'artiste avec la famille du peintre[20].Cette œuvre se trouve au Musée du septennat de Château-Chinon[21].
L'artiste figure dans les 13ème[23]et 14ème[24] édition de l'Annuaire de l'art international par Patrick Sermadiras, propriétaire du Manoir d'Erignac.
Sa fresque "Le monde comme il va" a été exposée au Galant Vert[25], figure dans les films de Frédéric SojcherRequiem pour un fumeur, et Fumeur de charme, également dans le documentaire réalisé par Claude Druhot et Gilbert Kahn de 1998, Monsieur Gainsbourg. L'œuvre a été acquise par le bistro des deux théâtre.[26]
René Brisard, capitaine d'industrie, leader de la construction métallique, après lui avoir acheté la fresque La crucifixion, lui commande la Cène sur cuivre, pour la Chapelle Sainte Marie-Madeleine des Jouvencelles à Prémanon, en 1989[27],[28].
En 2000 sa fresque allégorique la fin des années 80 est exposée à la maison de la radio pour le salon les peintres du spectacle.[29],[30] Elle y expose à nouveau en 2002[31].
L'artiste expose au casino de Forges-les-Eaux en 2000[14] et continue ses expositions en Seine-Maritime, notamment à Saint-Martin en Campagne[32].
Distinction
L'artiste reçoit le Prix Signature du SNAP en 2014[33].
Images et photographies
Carte d'élève de Gisèle Galois pour le cours d'Andrée Bauer-Thérond.
Gisèle Gallois élève de Robert Manuel à l'école de la rue Blanche.
Emploi du temps de l'école Tania Balachova.
Références
↑« « Au restaurant Chez Félix avec Bardot qui lui écrit mon sosie » », Nice Matin, no 554,
↑« couverture du magazine », Elle, no 550, , couverture
↑Article dans un journal du 24 décembre 1958 "Etats généraux à Paris des misses de France pour disputer le titre national le 31 décembre".
↑Article dans un journal du 25 décembre 1958 : "A Marseille Mlle Annie Simplot élue miss France-Europe 1958"
↑Raoult, Annuaire du spectacle - Théâtre - Cinéma - Musique - Radio - Télévision, Paris, RAOULT, , p. 650
↑« Agnès Fontaine "Vive les chansons d'amour!" », Music Hall télé radio, , p. 33
↑{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Bernard Mabille|titre=Thierry Le Luron ,"Il m'appelait Maboule...."|éditeur=Seghers}}
↑Mireille Dumas, « Fils de » FR3 29 Octobre 2012 Tableau Dalida et « Chansons en Héritage » 2015 « La Parenthèse inatendue » avec Michèle Torr 2014
↑https://platten-laden.ch/products/dalida-olympia-74-kopie
Le portrait appliqué comme effigie sur le 33 tours, lors de l'enregistrement de la Première de Dalida à l'Olympia en 1974.
↑(en) Christopher Budd, « Dalida le Temps des Fleurs, Barclay, France, 1968 », Shindig!, no 141, , p. 96-97
↑Jacques Pessis, « François Mitterrand va recevoir son portrait à l'Elysée », Le Parisien,
↑Le portrait du Président François Mitterrand, Reportage sur le Musée de la République TF1 le 6 août 1988.
↑Capture d'écran en date du 01/05/2009 provenant de la page web :http://www.musesetarts.com/museums.php?museum_id=6176
Cette page annonce les évènements de la Galerie Gilbert et Paul Pétrides par l'annonceur Muse et Art
↑Patrick Sermadiras, Annuaire de l'art international, Paris 8ème arrondissement, Sermardiras, , 1332 p. (ISBN978-2-903836-09-2)
↑Patrick Sermadiras, Annuaire de l'art international, Paris 8ème arrondissement, Sermadiras (ISBN2-903-83613-2), p. 903
↑Documentaire « Monsieur Gainsbourg » Mai 1998, rediffusée le 25 Août 1998 réalisé par Claude Druhot et Gilbert Kahn
↑« Le Bistro des Deux Théatres », Le Figaro TV magazine, , p. 4
↑Livret pour la chapelle Sainte Marie-Madeleine des Jouvencelles édité en novembre 2019, mention de l'artiste page 14