Il commence sa carrière professionnelle en 1973 à la Société de banque suisse, où il gravit les échelons jusqu'à devenir membre de la direction. Il quitte la banque au début 1991 pour prendre un poste au sein du comité de direction de l'entreprise Georg Fischer[3], où il est responsable des finances[4].
Il préside le Parti radical-démocratique (PRD) du canton de Schaffhouse à partir de 1989[2]. Candidat à la présidence du groupe radical de l'Assemblée fédérale, il se voit préférer Christine Beerli par son groupe parlementaire en par 27 voix contre 28[8]. Président du parti national d'[1] au [9], il en démissionne pour se concentrer sur son mandat de membre du conseil d'administration de la Rentenanstalt[10] (qu'il exerce alors depuis deux ans[11]), menée au bord de la faillite à la suite d'une expansion coûteuse fondée sur une stratégie de bancassurance[12] et ébranlée par un scandale de spéculations privées par certains de ses dirigeants[10].
Positionnement politique
Il fait partie de l'aile droite de son parti[13]. Grand admirateur de Ronald Reagan et Margaret Thatcher, proche des milieux économiques, il défend le moins d'État et la réduction des impôts et promeut la concurrence[2].
Également conservateur sur le plan des valeurs, il joue notamment un rôle décisif dans le rejet par son parti de l'assurance-maternité[2], qu'il juge trop chère[14].